Jinsei - Fluctuat Nec Mergitur lyrics

Published

0 100 0

Jinsei - Fluctuat Nec Mergitur lyrics

[Couplet 1] Mes pieds foulent un nouveau sol, mes jambes me portent, J'veux que mes sons sonnent Loin d'être dans leurs modes, sans méthadone Juste baigné dans l'alcool J'rêve de lingots d'or pendant qu'ils dorment Et j'me dis que j'ai tort, me questionne Si j'dois faire du porte à porte pour que ça sorte Attends que ça sonne Et les meilleures années sont les plus dures à gérer Sans repère mais j'me trouve ingénieux Les bonnes idées sont longues à germer Cessez de crier aux armes, faudrait penser à faire mieux Tranquillement, j'débarque dans cette ville si grande Aux tours de ciment et arrondissements Aux sombres penchants, rues où l'urine sent Et charmes lancinants Sans être sûr de ce que je suis venu chercher ici J'observe car tout va si vite Tel le caméléon, sur l'arbre de la société je m'immisce Mes iris check les gimmicks, les p'tits vices Mais jamais ne juge le physique Des filles qui m'illuminent aux injustices qui me raidissent C'est véridique ouais, des sommets aux précipices Le bon et le mauvais, entrelacés, car rien n'est lisse Dans cette missive je décris ma capitale, je la découvre là Elle ne me laisse pas de marbre et c'est le principal [Refrain] Fluctuat Nec Mergitur x2 Pourquoi as-tu la peau si dure, mais dans le fond un cœur si pur ? Fluctuat Nec Mergitur x2 Laisse-moi voguer dans toutes tes rues Fluctuat Nec Mergitur [Couplet 2] J'descends les boulevards haussmanniens Dans le noir ça traîne tard, frère vas-y viens Ride les rues pavées, ouais ça j'y tiens Cette ville s'agite et vit sans lendemains Pourtant tous les jours je vois si bien La lutte qui oppose ceux qui n'ont rien Et ceux qui ont l'or et le rendent diluvien Ces pauvres pantins ils en méritent un Deux mondes qui contrastent comme le Ying et Yang Dans le même méridien, quand je retrouve les miens J'me sens tellement bien, espoir aérien Avant tout humain donc pas « parisien » Et selon les moyens, la vie change du tout au tout Je remercie mes parents tous les jours Car la lumière ne touche pas, toutes les pauvres âmes Qui respirent et souffrent sous la Tour Eiffel C'est bien elle, la Black Lady, la dame de fer Ses belles lumières qui prolifèrent en lampadaire Ca n'manque pas d'air, mais où est l'amour ? Cette main tremblait près de Château-Rouge Car le froid a pris la place dans les rues et dans les cœurs J'espère pas pour toujours Au bord d'un café, j'aime quand le soleil se faufile entre les façades et se joint à notre table Mais au contraire quand je rentre chez moi, je pa**e devant ces réfugiés, j'en mène pas large Car j'ai de la chance, je m'en sens presque coupable L'injustice partout nan mais c'est fou ça Paris et ses étalages, tous ses paysages Paris et ses états d'âme, j'aime tous tes langages [Refrain]