Jean François Pérès - Billet du 16/12/2013 lyrics

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Jean François Pérès - Billet du 16/12/2013 lyrics

Ah, Noël dans quelques jours… Ses illuminations, ses fééries… Vous vous souvenez, le sapin de Noël de Carlo Ancelotti ? C'était bien, hein… Une autre époque déjà… Un autre PSG, moins impitoyable… Qui pouvait laisser des cadeaux à ses pieds partout… Et même le titre à Montpellier… Rien à voir avec les implacables princes du Parc qui ont souillé la Rennes ce WE… Ah, le Stade Rennais… Ou plutôt le Stade Rennie, tellement il évoque les maux d'estomac… Rennes-PSG donc… D'un côté, Na**er, la cla**e internationale, le milliard facile… De l'autre, Pinault, simple fric… 42e fortune mondiale selon Forbes… Mais qui ne veut pas plus que ça que son « club de cœur », comme on dit aujourd'hui, joue les premiers rôles… Deux Coupes de France en 112 ans d'existence, c'est largement suffisant… Dans ce contexte, et même si Maxwell était en tribunes, pas la peine d'en rajouter… On n'est pas à Evian-Thonon-Gaillard, là… Sur le terrain, des joueurs quasi résignés, hormis Alessandrini et son nom à jouer en Série A… Dans les tribunes, des spectateurs apathiques… Incompréhensible, pour une région aussi prompte à mettre en avant son identité… La Bretagne, pays des bonnets rouges… Et des bonnets d'âne du supportérisme… Seule Salma Hayek, parfois, nous enchante… Elle, c'est plutôt bonnet M… Hayek… hayek presque, mais… trop s**y… A Rennes, on n'a pas les épaules pour a**umer ce soutien à gorge déployée… Sur le banc, Antonetti est parti, Montanier est arrivé, ça hurle moins mais c'est toujours aussi mauvais… On voit tellement peu de changements qu'on ne sait si c'est Montanier « Philippe » ou « Gilbert » qui a pris la place… A Brest, ils ont Miossec… A Rennes, ils ont « maillot sec »… Certains transpirent peu… Ou alors tellement mal qu'on n'y voit goutte… Pajot, c'est pas jojo… Féret a perdu la voie… Kana-Biyik aime trop l'herbe… Avec son lot de jeunes tous pareils sortis du meilleur centre de déformation de France… Ses attaquants si avares en galettes, mais si prodigues en saucisses… Son stade de la déroute de l'Orient et de l'Occident réunis… Rennes nous ennuie… Rennes nous désespère… « Au lit, Rennes ! », implorent même certains commissaires européens devant tant d'économies… Comme on dit à la Piverdière, un pas en avant, Pitroipa en arrière… Le stade rennais avance en crabe… Normal, avec de telles pinces aux commandes… Pour Pinault, le printemps est loin, on le redoute…