Jacques Bertin - Les étudiants au café Rihour, à Lille, en 1967 lyrics

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Jacques Bertin - Les étudiants au café Rihour, à Lille, en 1967 lyrics

Jeunes gens, soyez secourables Les fils des souvenirs sont gros comme des câbles Écoutez, soyez charitables Ah, je me souviens de ces nuits Les discussions interminables La faune des parleurs affairés sur les tables Les horizons indépa**ables Et l'incohérence du bruit Les châteaux branlants sur le sable Lénine et Jésus, des mystères insondables Le monde aussi n'est pas sortable! La farce pour la tragédie L'enjeu toujours incontournable Le temps qu'on a perdu à croire à l'incroyable Cet avenir inoxydable Notre jeunesse chaque nuit Puis il y avait l'adorable Aura de cet ovale blond et délectable J'aimais le visage ineffable Anne-Marie! Anne-Marie! Le patron est impitoyable Il nous pousse dehors, les chaises sur les tables Il nous tue, c'est insupportable Morts jusqu'à demain... à midi On se défâche à l'amiable Je suis comme un bestiau enfoncé dans le sable Je braille à l'âme secourable Dans un rire la belle a fui Je ne comprends rien à la fable Mon âme est en charpie dans la rue, lamentable Je longe les murs en coupable Nous avions vingt ans. Tout est dit , tout est dit Nous avions vingt ans. Tout est dit Mais y avait l'adorable Aura de cet ovale blond et délectable J'aimais, j'aimais le visage ineffable Anne-Marie! Anne-Marie! Anne-Marie! Anne-Marie! Anne-Marie! Anne-Marie! Je ne comprends rien à la fable Mon âme est en charpie dans la rue, lamentable Je longe les murs en coupable Nous avions vingt ans. Tout est dit, tout est dit Nous avions vingt ans. Tout est dit