Toi, t'es ma sœur T'en va pas, t'es ma sœur Reste près de moi T'en fais pas, t'es ma sœur Fa da la da... Toi, t'es mignonne, ma sœur! T'es ma sœur! Toi tu t'appliques à vivre Tu suis ton petit sentier dans la colline avec ton gros chargement De chagrins, d'espérances, comme un âne laborieux laborieusement Heurtant tes sabots dans les pierres du dédale des injonctions médiatiques Par mille insistances, le délire des gens qui savent des parleurs, des règlements Toi tu t'appliques à vivre et à aimer. Le poids de tes silences Si on les mettait dans le sac du monde, il te ferait couler Tout au fond de la mer du monde, ou peut-être flotter Au contraire. Et même s'il y avait un sens au monde Peut-être bien que tes silences, toi, te feraient t'envoler Ne pleurez plus jamais, les filles, car vous savez bien que tout est grâce Comme disait la sainte avant de s'éteindre au ciel parfumé Vous savez qu'on vous aime. Je vous écris de partout. Je vous embra**e Je crois en vous. Vous êtes mes saintes gérant le grand maelström déglingué Des problèmes. J'ai vos photos, votre liste à jour dans mon capharnaüm Bien la**es mais si distinguées Les bras croisés, sagement chacune à sa place Vous êtes la petite cla**e surchargée Vous avez votre chambre réservée dans mes poèmes Vous pétillez, vous êtes belles, je vous aime N'allez pas surtout me laisser tomber! Toi, t'es ma sœur T'en va pas, t'es ma sœur Reste près de moi T'en fais pas, t'es ma sœur Fa da la da...