Assis sur un rocher Je regarde la mer Pour petit déjeuner Le vin blanc et les praires Quelques miettes d'étoile Et un croissant de lune Traînent encore sur la toile Cirée d'une nuit posthume Un ciel encore humide Détrempé dans le bleu D'un clapotis tranquille Se berce au fond des cieux Une mer d'aluminium Scintillante d'argent Emballe mon coeur d'homme Et de petit enfant Et je voudrais que tu sois... là Je voudrais que tu voies... ça Je t'avoue que je n'y crois... pas C'est beau, c'est beau même sans toi Un soleil feignant Essore ses rayons Dans l'azur en peignant D'or l'horizon Une mouette au tableau Figure un goéland Et se perd tout là haut Au fond du firmament Et je voudrais que tu sois... là Je voudrais que tu voies... ça Je t'avoue que je n'y crois... pas C'est beau, c'est beau même sans toi Et les embruns qui giflent Ou caressent ma peau Et puis le vent qui siffle Sur le mât d'un bateau e vais fermer les yeux Je vais sentir la mer Je vais sentir le bleu Sans rouvrir les paupières Et je voudrais que tu sois... là Je voudrais que tu voies... ça Je t'avoue que je n'y crois... pas C'est beau, c'est beau même sans toi Et je voudrais que tu sois... là Je voudrais que tu voies... ça Je t'avoue que je n'y crois... pas C'est beau, c'est beau même sans toi Quelques miettes d'étoile Sur la nappe du ciel Un croissant qui dévoile Un déjeuner d' soleil Et moi tout petit homme Je me sens un peu con De n'être rien en somme Qu'un tout petit garçon. Et je voudrais que tu sois... là Je voudrais que tu voies... ça Je t'avoue que je n'y crois... pas C'est beau, c'est beau même sans toi Et je voudrais que tu sois... là Je voudrais que tu voies... ça Je t'avoue que je n'y crois... pas C'est beau, c'est beau même sans toi