Première nausée au grand matin des vivants À l'ombre du livre, la lumière et le sang Les chemins portent la foule, la prière mal-pieuse Les besaces voraces, les cha**es pieuses Seconde larme au grand jour d'une peine à jouir Et mourir encore en la vue des mauvais rires Le sot sacrement, le saint regard à l'arrière Le bouc s'exprime, s'aime et récolte sa terre [Refrain] Et l'on dit de moi Et je dis de moi Je suis légion, je porte fenaison Et l'on dit de moi Et je dis de moi La brise en lisière, et les blés vocifèrent Et le fardeau m'écrase, et la procession m'épuise Et les saisons m'envasent, et le trépas m'enlise… Troisième blessure au grand soir des imbéciles A penser la foi chienne comme la sienne docile L'étendard infâme, vérité dite haute Mais se ceuille tout en bas, curieuse faute Dernière affligeance à la grande nuit des cuistres Se croire en chemin, clouer les rêches épîtres Les nations imbues en la peste d'elles-mêmes Je les vois bien enlévrées d'une morve vilaine [Refrain]