Vald - Urbanisme lyrics

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Vald - Urbanisme lyrics

[Couplet 1 - Vieux personnage] "Ah, ces jeunes, il faut les voir, les voir et les entendre Vu qu’ils braillent tous les soirs et puis qu’ils graillent de la merde Faut les voir faire la queue d’vant les grecs et puis les squares Pour d’la drogue et de la dope, ils fument du teush mais c’est quoi ? À mon époque, y’avait des blocks car il y avait d’jà des blocks Mais, ces blocks, ils étaient propres, y’avait des fleurs, y’avait des portes Maintenant, c’est glauque, y’a que des halls, des halls avec des jeunes Qui n’font rien mais qui dégradent, et puis qui boivent et puis qui chlinguent Ils parlent de quoi sinon de rien, de flingues, de vie de chien ? Avec la misère du monde sur les épaules, se lever tôt C’est bien trop dur ? Alors bon, qu’ils fa**ent le mur une fois pour toutes Et qu’ils dégagent, qu’ils aillent loin, oui, très loin, j’habite au-dessus À mon époque, y’avait des profs, des gosses qui aimaient l’taf Des forces de l’ordre au top et puis des punks dans l’underground On était funs mais pas grossiers, on était jeunes et inconscients Mais, eux, ils gueulent adossés sur les murs du bâtiment C’est des chômeurs, des drogués, j’te promets qu'ça n’vaut rien C’est des voleurs, des paumés, j’les connais, ces vauriens Y’en a qui graffent, y’en a qui taguent, qui saccagent l’escalier Qui pissent dans l’ascenseur, nan mais, bon sang, faut être damné Moi, pour ces jeunes, j’ai pas d’censure, nan, ils ont rien dans l’cul Sont bons qu’à s’plaindre du décor alors qu’c’est eux qui n’ont pas su En prendre soin ; moi, dans mon coin, je regarde la téloche J’les insulte de bon cÅ“ur et je déteste leur air moqueur Et je déteste par dessus tout mes réveils au quartier Ah, si seulement j’étais riche, a**is seul sur ma péniche Oui, je déteste mon quartier, tout est moche, tout est gris Y’a tout qui hoche, c’est terrible, ah, si seulement j’étais riche" [Couplet 2 - Jeune personnage] Moi, quand j’suis né, y’avait des tours, des tours et puis des tours J’avais des potes qui jouaient les fous, séchaient les cours et séjournaient En bas des tours, j’comprenais pas, j’disais comme ça : "Mais, gros, t'es fou ? On voit des tours toute la journée, toi, tu t’barres pour y retourner Fais des détours, au moins, j’sais pas, fais l’tour, va voir autre chose" "V, t’es sourd ou quoi ? J’t’ai dit : en bas des tours, j’y fais des sous Entre les cours et puis les tours, j’aime mieux les sous pour faire les courses" Oui, y’a des cours et puis des courses, et puis des sous en bas des tours Et les yeux rouges, tout est beau, c’est beau, même ici-bas C’est beau lorsque t’es soul, sinon, c’est fou c’que c’est sale Hé oui, c’est flou, essuyez tout, c’est grave Excusez-nous mesdames mais c'n’est sûrement pas nous ces dégâts Ces vieilles peaux, je les connais : des péta**es fuyant l’trépas De bien haut, elles nous regardent et nous épargnent jamais trop Un jour né, puis c’est mort, tous les autres d'vant les journaux C’est légendaire d’être aussi… Ah, si seulement j’étais riche, a**is sur ma péniche J’aimerais quitter Beriz et vivre le rêve d’être paysan Dans les rangs, je sens l’danger, je ne pense qu’à manger Me venger ? Oui, mais de quoi ? J’aime à penser qu’j’ai pas d’plan B Ce n’est pas moi mais c’qui m’entoure, j’m’en fous, je lève la voix Mais tu n'sais pas c’qu’on encoure en bas des tours Avec des fous qu’en font des fours, des folles qu’en font des tonnes Des toits qui foisonnent tout, si bien qu’parfois j’en perds la boule Alors, le soir, avec du sh**, j’me dis qu’si j’étais riche Je serais sur ma péniche avec du V dans la playlist Alors, le soir, avec du sh**, j’me dis qu’si j’étais riche Je serais sur ma péniche avec du V dans la playlist Mais, pour ça, il m'faut du sh**