Toxine - C'est pour lyrics

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Toxine - C'est pour lyrics

[Melan] C'est pour ce gosse qui voit plus loin qu'le paysage Qui dans ses rêves décolle, se fait chambrer à l'école pour une histoire de métissage C'est pour ce père de famille qui voit naitre un sourire précoce Qui change de vie et qui part taffer pour pouvoir nourrir ses gosses Pour ceux qui se sont trompés, connaissent l'amour et sa trempe Pour ceux qui fument comme des pompiers, qui savent que la mort les attendent C'est pour c't'ado qui pensait qu'tout est drôle Et qu'a fini par caner à force de vouloir tester toutes les drogues Ceux qu'on pas d'identité, qui s'battent à la vie à la mort Pour les darons qui doivent identifier leur fille ou leur fils à la morgue Ceux qui ouvrent une épicerie pour couvrir leurs ventes Imagine le nombre de gens qui dealent pour nourrir leur ventre C'est pour ceux qui savent c'qui s'cache derrière leur conflits sombres Qui baisent l'insigne, qu'on des principes, s'arrachent pour leurs convictions Ceux qui sont paro, qui quand sont trop mal tisent Qui connaissent les barreaux d'la tristesse quand le business pousse au traumatisme C'est pour cette étudiante qui pour du cash racole Pour les vécus percutants qui perdent du temps, qui s'cachent derrière l'alcool Pour ceux qui pensent qu'ils n'ont pas l'air capable (C'est faux!) Pour les frères qui s'aident, lâchent leur canap le jour où t'es en galère d'appart C'est pour cette femme qui d'un amour féroce s'acharne Un p'tit gabarit qu'a pas d'mari avec 4 gosses à charge A l'heure où l'vice et la vertu s'heurtent et s'apparentent De tout cœur c'est pour ces potes d'enfance qu'ont perdu leurs parents Y'a ceux qui trouvent l'amour, y'a ceux qui trouvent la mort Y'a ceux qui couvrent la vie, ceux qui la bouffent ceux qui la mordent Y'a ceux qui pour vivre comme vous prennent pour dix ans fermes Loin d'êtres fous, y'a ceux qu'on un cerveau et ceux qui s'en servent [Refrain - 10Vers] A nos chacals, nos frères Nos bâtards, nos pères A ceux qui ragent, qui crachent A tous ceux qui partagent nos peines A nos mères pudiques, notre cher public A toute cette force qui s'reflète dans chaque pupille d'ceux qui acclament nos 16 A nos chacals, nos frères Nos bâtards, nos pères A ceux qui ragent, qui crachent A tous ceux qui partagent nos peines A nos mères pudiques, notre cher public Dites leur que les miens m'suffisent, que la rage s'éteint quand nos pages sont pleines [Anton Serra] C'est pour celle, qui a vu son fils unique partir à tout jamais Histoire de fric, de jalousie, brisant le nid d'un doux chalet C'est pour celui qu'esquive, quand la rue est sous ricard Démuni, ayant comme seule arme la vue d'un suricate Pour celle qui ne dérange en aucun cas A part ses fesses qu'encaissent sans moufter, devant les ca**eroles séquestrée par ses frères Celui qui jette son fric, enivré d'aucune pa**ion Ayant comme seul chef celui de ses inculpations Celui qui pète son stick toute l'aprem sur logiciel En mode autiste, pour l'bonheur de nos oreilles, ne voit pas le joli ciel A celles qui mettent en selle nos rêves, nos pieds à l'étriers Sans elles, pas d'galop, mais l'allure du pas d'un équidé Trop d'idées dans ma tête trottent attristées pour ce monde Non seulement pour mes futurs connes si ce jour se montre C'est pour celui en bleu de travail sans super costard Ex taulard, sur la bonne voie d'une névralgie intercostale A celui qui tutoie la faillite, qu'a de grands faillis Talonnait, les pas biens périlleux de Rédoine Faïd Celui qui tend la main au pied d'un guichet BNP Celui qui ne voit rien mais bien trop voyeur d'vant la TNT C'est pour ce petit flemmard qui débarra**e jamais sa table Mais le fait chez les autres, et pour moins que ça certain permet sa tarte A cette jeunesse d'à peine 20 ans et tant d'antécédents Comment croquer la vie quand la drogue a prit le temps d'oter ses dents? Y'à ceux qui cherchent la merde et qui la trouvent alors Y'a ceux qui kiffent la vie, ceux qui la perdent ceux qui l'adorent C'est pour les mots qu'j'aurais du dire et arrondir les angles Même si le silence gène allons laissons venir les anges [Refrain - 10Vers] A nos chacals, nos frères Nos bâtards, nos pères A ceux qui ragent, qui crachent A tous ceux qui partagent nos peines A nos mères pudiques, notre cher public A toute cette force qui s'reflète dans chaque pupille d'ceux qui acclament nos 16 A nos chacals, nos frères Nos bâtards, nos pères A ceux qui ragent, qui crachent A tous ceux qui partagent nos peines A nos mères pudiques, notre cher public Dites leur que les miens m'suffisent, que la rage s'éteint quand nos pages sont pleines [Demi Portion] C'est pour tous ceux qui charbonnent cous' Pour ceux qui crient au secours Ceux qui évitent les secousses Ceux qui opèrent en douce A cette maman qui te parle plus Ce papa que tu fait peine Toute cette rage que t'évacue Jusqu'au jour où tu vas t'perdre Ceux qui n'voient même plus les règles Ni les traces de la limite Avoir le plus de billets verts ne fera pas vivre à l'infini Ceux qui t'font mal au cerveau jusqu'à t'vendre du doliprane La blanche n'est plus pour les riches, maintenant c'est devenu légal Ceux qui perdent plus qu'ils en gagnent Bosse plus, mourira jeune S'tuer pour 10 balles à l'heure Écrire l'avenir à l'effaceur Pour ceux qui s'battent sans avoir peur Parler sans devoir se taire A cette fille qui pleure tout l'temps, qui tombe autant d'gouttes qu'en hiver A tout ceux qui enrichissent la guerre sans avoir senti un cadavre Demande à Koma, on est déçus dès qu'elle retire son maquillage f** Kylie Minaj, ptetre la seule fois où j'suis bilingue Pour ceux qui sont drogués au son, qui n'ont pas senti la seringue [Refrain - 10Vers] A nos chacals, nos frères Nos batards, nos pères A ceux qui ragent, qui crachent A tous ceux qui partagent nos peines A nos mères pudiques, notre cher public A toute cette force qui s'reflète dans chaque pupille d'ceux qui acclament nos 16 A nos chacals, nos frères Nos batards, nos pères A ceux qui ragent, qui crachent A tous ceux qui partagent nos peines A nos mères pudiques, notre cher public Dites leur que les miens m'suffisent, que la rage s'éteint quand nos pages sont pleines