Depuis ton départ, Lyon est une gare Et moi je suis resté lyonnais. Tu es sur la ligne, Moi à la consigne Avec mes pièces de monnaie. Et les tours d'horloge Me serrent la gorge, Chaque seconde me tue. Sait-on où tu loges? Quand reviendras-tu? Comme ces questions sont pointues. Et le long du Rhône, C'est pour yon fantôme Que je laisse pendre ma main. Maudissant ton nom Car, du cabanon, Tu me fais prendre le chemin. Et les tours d'horloge ... Et puis tu reviens Dans mon quotidien, J'apprends pas le carnet du jour Qu'aujourd'hui les cloches Célèbrent tes noces Avec un autre mon amour. Et les tours d'horloge ... Quand d'autres rencontres Dérèlent ma montre, Alors je connais le repos. Mais à chaque fois Que j'ai vent de toi, Je cavale après mon chapeau. Et les tours d'horloge ...