Décapité par inadvertance et baladé jusqu'à l'ouïe, Puis simplement oublié d'être oublié. J'étourdis l'horizon morose d'une célébration. Accaparé par l'ultimatum modeste, par des maux d'autrefois Déterminé à succéder à ce je-ne-sais-quoi Dilué dans le sang du siècle Détruit, tout simplement détruit Remémoré à l'arrache-cœur, puis parti Je gesticule allègrement des résonnements h*mothétiques Je suis la foudre un soir de neige Alourdi dans le cens du terme, de long-terme Crispé par l'inégalité, la rationalité, la culture et la foi J'avoue mes vices sans faiblesse Je suis mort et déterré 100 fois, puis abandonné à son sort J'ai la virgule qui s'apostrophe L'aiguillon maladif retourné contre soi L'oubli en étendard, la haine comme porte jarretelle Applaudi le stupide vol systémique Je suis l'oubli, je suis le présent sans lendemain Arrache à mon cou la décibel cinglante La tristesse, la fureur, la détermination, la voix Rends-moi vide et animé, réanime-moi Décelé par 100 jurys conspirationnistes, j'allègre un Dieu-pas-vraiment-z-un Pendu au simple fait de vivre sans m'acharner Construit par la sentence inavouable que la fin est prédéfini J'absous mon plus fervent adversaire et son meilleur amis Je suis reconnaissance et dédicace Dérangé par les mots, fou d'ivresse et de fêtes Remis de sa propre enfance Cloué à l'oreillette Dégluti facilement par l'Ogre-vie Dégouté, regouté, digéré, puis …recommencé Alerté par les foudres de 1000 pigeons Réconcilié par inadvertance Tendant vers le Beau, le Sincère, le Vrai Détourné par 10 aéroplanes Déconstruit par Platon, Epicure et Envy Enfourné par simple interaction Oublié, Oublié, Oublié, mais pas perdu Crié par 1000 mots, 10 signes, un seul nom propre Résisté par fatigue, cra**e et traitrise Par simplification d'extrême complexité Puis relâché à son propre sort Défiguré par l'Éternité après tout.