Stratégie De Paix - Contrechamp lyrics

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Stratégie De Paix - Contrechamp lyrics

Contrechamp Commençons par parler de la croissance économique Cette course en avant vers la décadence écologique Toujours plus ! Toujours plus ! Et le système tiendra Tant que la répartition inégale des richesse sera un droit Rien de grave, ra**urez les pauvres, ici on mange pour vous La faim tue un Homme toutes les 4 secondes, vous comptez avec nous ? 1, 2, 3, 4 ! Ça fait 1, 2, 3, 4 putain ! Comment je pourrais bien me sentir ? Le PS a beau sortir un pistolet à eau dehors c'est l'incendie ! Alors dansons autour du feu, à la gloire de la souffrance En priant pour que notre PIB gagne 3% Allons parlons de la crise, celle qui frappe de plein fouet emplois et bastions industriels Admire les bons côtés de la société contemporaine La science progresse comme le chômage et l'emploi temporaire On finit par rentrer dans les normes Le travail, c'est la santé, demandez aux salariés de France Telecom Tais-toi contente toi de ce que t'as ! D'autres n'ont pas de toit Tu les nargueras à la prochaine vague de froid La crise devient l'argument du nivellement par le bas Donc laisse pa**er la misère dans la cité comme le Cheval de Troie La machine tourne à plein poumons, vu ce que nous bouffons Ra**ure le troupeau de moutons, c'est pas la crise pour tout le monde ! Et si on parlait d'égalité des chances Allez, un petit débat cliché sur l'excellence ? Les quartiers en danger, présentés comme des quartiers dangereux Se sentent peu représentés par ces énarques prétentieux Ils parlent d'échec des jeunes mais dites moi qui croit en eux ? Au final, les petits sont aussi ambitieux que le plan espoir banlieue Alors ça craque, les fachos sont morts de rire Devant ce sublime gâchis de forces vives On donne ordre de tirer - Nouvelle bavure à Elancourt Mais une enquête transparente de la police des polices est en cours... Ouai ouai tout à fait transparente Un an plus tard, les marches sont silencieuses, comme la justice Et ce long silence nous rappelle une vérité tragique Dossier cla**é sans suite.. Ali, Bruno, Bouna, la liste est longue Et si on parlait du racisme, celui qui traîne le crâne rasé Prône la suprématie de sa race, profane les tombes de croix gammées Mais faut pas oublier celui en costard cravate Qui compare les déchets nucléaires et les caravanes Le débat raciste a sa recette cla**ique Un pincée de peur et de clichés et attendez que ça Marine... Et t'inquiète ça Marine ! Dites à Marianne, ça m'attriste, je me retrouve pas sur sa patrie Culture métissée, il n'y a que trois couleurs sur ton drapeau Votre vision étriquée de l'immigration n'est pas la notre Des milliers d'immigrés et leurs espérances tombent à l'eau Egalité, Fraternité dépendent de la façon de voir la choses Parlons d'histoire, les blessures se prolongent On a renoncé au champs de coton, pas à notre posture de colon L'Occident parle au monde avec un dédain hallucinant Chaque alternative sera réduite à la loi du silence Africa, récit d'une souveraineté kidnappée A quand la justice pour le peuple burkinabé ? Hommage à Thomas Sankara Excusez les héritiers de Mitterand de pouvoir encore se regarder dans la glace L'ambiance est délétère Et les discours aussi sincères que l'hommage de Sarko à Aimé Césaire Allô ! Monsieur Ali, c'est Michelle Alliot Marie Pas de panique on arrive rétablir votre démocratie ! Ben parlons en de la démocratie Ha vous me faites rire ! Vous y croyez, vous, à toute cette niaiserie ? Éduqués à se plaindre ou a fermer nos gueules Elle est belle la souveraineté au peuple ! Faisait fit des questions de fond. Pff c'est fatiguant ! Comment faire face à ce défilé d'une pauvreté affligeante Vu que je sais pas répondre aux fausses questions, ben je n'irai pas voter Veuillez me pardonner mais je resterais sur le bas côté De cette mascarade médiatique gouvernée par l'image +2% dans les sondages après une photo de Paris Match Le peuple en prend conscience, demain la colère l'habitera Révolté contre la coupe de la ligue et ses erreurs d'arbitrage... Déplorable, j'ai des pulsions meurtrières comme en période électorale Et si on parlait de justice, celle qui fait parler les armes Celle qui met la vengeance et la punition sur un piédestal Ils ont tué Ben Laden. Youpi ! Le monde perd la tête, il y a vraiment pas lieu de se réjouir Je parle de la violence de l'entêtement militariste Et ses arguments toujours plus minimalistes Vive les armes, la force et le business Quid du droit, quid des morts et de la misère Matte, la haine gagne du terrain comme les colonies israéliennes Une arme remplace une rose à chaque offensive aérienne La violence entraînera la défaite de part et d'autre Je veux pas voir mes mômes fêter 100 ans de choix par défaut Et pourtant cela ne pourra être autrement Tant que des gens défendent l'élan de la course à l'armement Ça nous pétera à la gueule A la guerre comme à la guerre disent les bourreaux après chaque meurtre Merci à nos sauveurs pour l'arme nucléaire Si eux sont pour la Paix, on est pas d'accord sur les termes ! Je te crains si tu me crains, ok mais qui commence ? Ne me parlez plus de l'apologie de la violence Me parlez plus de sécurité urbaine Vu qu'elle justifie la pire absurdité humaine Vu qu'elle vend la peur et tout l'attirail qui ra**ure Ferme ta télé ! Le tout sécuritaire est à la une A la deux, à la trois, à la six Le Karcher ne suffit plus, faudra finir le travail à l'acide Vos émissions sont tellement caricaturales Mais on sait comment s'exprime les frissons de la nomenklatura Font des prisons au rythme des suppressions de postes Eux qui pensent que l'éducation n'est qu'une question de force Dors mon enfant, demain sera pire encore Et après demain pire encore ! Toujours plus de tempête pour qui sème le vent Le système s'entête dans un modèle vide de sens Ha ça il y en a des belles promesses Mais elles finissent toujours par bonne nuit et fais de beaux rêves... Consommez, consommez mes enfants, et faites de beaux rêves Et si on parlait d'une autre violence Celle de la publicité, celle qui prône l'arrogance le déni de soi et la cupidité Celle qui te révolte plus, et pour cause elle...