Rothnij Slimme - Earthlings 2 lyrics

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Rothnij Slimme - Earthlings 2 lyrics

[Refrain] Parce que j'ai la chance d'pouvoir utiliser l'impact des mots Et qu'j'entends trop souvent : "C'est rien, c'est qu'des animaux" Parce que c'est vraiment hors de question d'baisser les bras Et j'ai c'qu'il faut pour faire sauter ta prison cérébrale Parce que j'ai la chance d'pouvoir utiliser l'impact des mots Et qu'j'entends trop souvent : "C'est rien, c'est qu'des animaux" Nos œillères ont bougé, obligé, on rentre dans l'tas Laisse-nous être la voix de ceux qui n'en ont pas [Couplet 1] Tout d'abord, j'voudrais m'excuser en face de ceux Qu'ont été choqués par ce discours peu facétieux Donc, aux personnes offusquées, mesdames, messieurs Désolé d'vous foutre la vérité en face des yeux Avant qu'j'embra**e les cieux J'me dois d'bousculer les mentalités et il s'peut qu'j'y pa**e mes vieux Jours car c'est vraiment loin d'être gagné J'ouvre une page dans mon cahier que j'verrai sûrement jamais s'fermer Hé, viens par là, mec, quoi ? T'es déjà tout vert ? Deuxième volet ouvert : tes excuses vont pa**er par la fenêtre Notre culture mériterait l'décra**age, gueule aux ma**acres Ouvrez les oreilles, les consciences, ouvrez les cœurs au pa**age Ce son : c'est la guerre, ouais, p't-être qu'j't'offense Mais l'humain écoute plus facilement quand on lui parle avec violence Abritez l'hypocrisie, les femmes et enfants d'bas âge J'suis venu foutre la merde comme du cheval dans tes lasagnes J'parle de ma**acres, du plus grand zoocide de l'Histoire Auquel on participe de vive voix, pas une pa**ade En façade, ouais, ils paraîtront bêtes Les animaux n'ont pas la parole, mais les chiffres te parleront p't-être J'vais t'les dire sur la piste : plus d'cent milliards d'êtres sensibles Tués par an pour notre simple plaisir gustatif J'désire juste pas qu'ils en restent à l'état d'objet On a réduit leurs existences au statut d'machine Dis aux critiques qu'ils t'parlent de la souffrance, de la salât Tout en s'gavant d'barbaque qu'c'est des pipeaux finis Disons qu'faut être malade pour pas flairer l'arnaque Leur irrespect du vivant n'a d'égal que leur hypocrisie Viens en abattoir rattraper notre retard Regarder ces horreurs qui vous feraient tous vomir votre repas Écoute leur souffrance, leur douleur que l'on accepte Pour l'heure, y'a comme un goût d'meurtre dans nos a**iettes On s'en donne à cœur joie d'niquer la planète Celle qui nous allaite, on bouffe le bras d'notre donateur Arrête, gars, j'veux bien dire qu'ils nous la mettent Mais, en tant qu'consommateurs, c'est bien nous qui tenons les manettes Faut l'admettre, et cesse donc de brailler qu'y'a plus important À faire, quand ton nombril reste ton centre d'intérêt Désolé d'vous déranger, l'ignorance est confortable J'rappe avec le cœur, considère ça comme un don d'organe [Refrain] Parce que j'ai la chance d'pouvoir utiliser l'impact des mots Et qu'j'entends trop souvent : "C'est rien, c'est qu'des animaux" Parce que c'est vraiment hors de question d'baisser les bras Et j'ai c'qu'il faut pour faire sauter ta prison cérébrale Parce que j'ai la chance d'pouvoir utiliser l'impact des mots Et qu'j'entends trop souvent : "C'est rien, c'est qu'des animaux" Nos œillères ont bougé, obligé, on rentre dans l'tas Laisse-nous être la voix de ceux qui n'en ont pas [Pont] Parce que y'a trop d'cages, trop d'verrous Trop d'lâches, trop d'déroutes C'est sous nos nez qu'tout s'déroule Vois le mal qu'on propage Trop d'cages, trop d'verrous Trop d'lâches, trop d'déroutes C'est sous nos nez qu'tout s'déroule Vois le mal qu'on propage [Couplet 2] On pa**e devant des stands de cadavres Comme si de rien n'était, on a moins d'empathie qu'un barbare devant tant de carnages Des scènes gores pour nous normales, mon garçon L'agonie est en spectacle, l'indifférence remplace la compa**ion Devant ces ban*les immondices, peu frémissent La vérité s'veut pénible, on s'délecte pendant qu'eux gémissent Vois les par beaux noms, pavés d'filets mignons C'est le bal des horreurs derrière le masque des euphémismes On nous a déconnectés d'la réalité On a du mal à s'faire à l'idée qu'nos cerveaux ils sont prêts à vider Ils ont fait d'nous des a**istés, t'es averti Faut qu'l'ouverture de ta conscience ne dépa**e pas celle de ton appétit L'agroalimentaire : un procès produit par l'mensonge On peut approfondir l'enquête, j'demande votre attention Pots-d'vin, désinformation, campagnes de dénigrement Envers l'végétalisme émergeant péniblement On m'dit : "Arrête, l'artiste, c'est mauvais pour la santé" Moi, j'les envoie parler d'carence avec Annette Larkins Tu crois qu'les médecins et du coup t'en bannis c'poème J't'en vanterai les bienfaits par la bouche de Jean... Cohen Tes doutes se ta**ent, ouvre le sas, attention Un discours plus tard, et tu t'rends compte du sens de double-face Un vendu d'plus au physique comique Apparemment, les conflits d'intérêts font grossir les nutritionnistes Marionnettes des lobbys comme tant d'nos politiques Un peu comme une partie du rap français, prêts à tout tant qu'c'est prolifique Moi, rien à foutre, j'me trahis pas pour des vues faciles J'préfère sortir des punchlines éducatives Et vu la team de bras ca**és qui s'bat pour l'Élysée J'ai plus de chances de m'faire mépriser que d'voir émue Marine Rap non-lucratif mais il est temps d'faire l'effort Malgré qu'on nous ferme les portes, on s'doit d'mettre à terre ces porcs Car ces porcs-là sont en costard, traînent dans la boue votre santé L'écologie maquille l'horreur sous format d'carte postale Timal, c'est notre planète qu'ils cannent Ils empoisonnent la nôtre pour qu'appétissantes soient leurs a**iettes fiscales Et m'parlez pas d'religion quand vous mangez la mort N'accusez pas les traditions, commencez par changer d'abord "Dieu" et "abattage" sont antinomiques Fermons les abattoirs, ouvrons les consciences serait plus logique Cessons d'engendrer ma**acres innocents pour l'gustatif Ou tout loisir entraînant vies volées et giclures d'sang Vivisection, nourriture, habillage Resituons de quel côté d'la cage sont réellement les bêtes sauvages [Refrain] Parce que j'ai la chance d'pouvoir utiliser l'impact des mots Et qu'j'entends trop souvent : "C'est rien, c'est qu'des animaux" Parce que c'est vraiment hors de question d'baisser les bras Et j'ai c'qu'il faut pour faire sauter ta prison cérébrale Parce que j'ai la chance d'pouvoir utiliser l'impact des mots Et qu'j'entends trop souvent : "C'est rien, c'est qu'des animaux" Nos œillères ont bougé, obligé, on rentre dans l'tas Laisse-nous être la voix de ceux qui n'en ont pas