Parc'que l'amour est enfant de Bohème et que si tu ne m'aimes pas Moi je t'aime C'est comme l'eau de nos bénitiers aux fronts des crève-la-faim On simule la pitié mais on pense d'abord à sa propre fin Parc'que "C'est la vie" disent-ils et que l'on en a qu'une Que l'on soit transis d'idylle, pistil Big Deal, beau, laid, intelligent, con, con comme la thune Quand sous les voûtes célestes un cauchemar tient nos plumes Parc'que le jeu du mensonge est le seul pratiqué Que la merde est icône et se substitue à la vérité Quand la densité des mots danse la Carmagnole Et que les actes crashent leurs containers de sens au vol Je m'en irai toujours. Je m'en irai toujours Je m'en irai toujours Parc'que la différence se paie cher Que l'ardoise est ca**ée Tu n'peux plus rembourser les lambeaux de ma chair A ta décharge, comme un atoll froissé Parce que Dieu n'est pas toujours là Si tant est qu'il eût été Parce que Dieu ne décroche pas Alors à quoi bon s'accrocher Parce que "ailleurs", ça n'existe pas Et qu'à trop s'mater le nombril On finit par perdre pied Parce que mes mains comptent six doigts Et que j'en réserve cinq pour toi Te caresser, mon amour, ou enculer un nème redneck Et sa réalité, avec... Je m'en irai toujours (Les pom pom girls vous chient des "Ouh!") Parc'que les ordures portent Un masque de beauté Que les gros et les grosses Ont été jugés inadmissibles Que cet inénarrable hiver a toujours été Et que les fantasmes pa**ent le mur des possibles Parc'que l'amour est enfant de Bohème Et que les Bohémiens ont beau aimer Que restera-t-il de ce théorème? Rien de rien, si ce n'est un épitaphe Taffe, taffe, taffe, fait tourner Parce que croire en quelqu'un C'est être naïf, sans filet, sans préservatif Qu'être naïf, c'est être faible Et qu'être faible ou trop chétif Dans une course déja lancée C'est être mort... Je m'en irai toujours. (Les pom pom girls vous chient des "Ouh!")