Rocca - Artifice lyrics

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Rocca - Artifice lyrics

[Couplet 1] C'était une femme pleine d'artifices, factice, belle, superficielle Top-model infidèle de celles qui suent le 5 de chanel Conventionnelle, impersonnelle, sensuelle en dentelles Une sacrée femelle dit-on d'elle après relation corporelle Dîner aux chandelles, femme de luxe cherchant la célébrité Maque les hommes tunés qui puissent la maintenir bien habillée Sourcils épilés, faux ongles, teinture en fausse blonde à l'affût des modes de Londres, Paris, New-York ou d'Hong-Kong Mondaine à la longue pesante, une vraie commère ambulante Cachant son ignorance par des faux-airs de femme élégante De celle qu'on présente en soirée, parle aux têtes importantes, extravagante Tape des poses, cigarette en main s'expose En général elles sont vides, pour compenser leur ba**esse portent de longs talons Un faux sourire, le regard sans émotions Lui, c'était un homme quelconque de ceux qu'on rencontre Tous les jours, grosse montre, portable, qui se la raconte Toujours dans ses comptes, profite de ses amis, joue le gars busy Parle de bikinis, de meufs qu'il n'aura jamais dans sa vie Puni par nature, sans talent puisque trop sûr de lui Cherche dans les revues, les brochures, son identité future Perdu dans son égo, noyé par ses fausses conversations Des derniers polos, de marques, de voitures de location 18 carats, bague au doigt mais le frigo vide Préfère ne rien manger pour maintenir les fausses apparences en ville Pa**e pour subtile, dans tous les clubs se fait remarquer Se fait petit s'il le faut le tout c'est de paraître friqué Galant, camouflant son vice, toujours bien sapé Afin qu'une fille pleine d'artifices puisse venir l'accoster [Refrain] Je vois de nombreux visages défilant dans les rues De nombreux visages d'enfants, d'hommes et de femmes perdus Des regards, froids, des regards francs, des regards confus Des personnes marchant sans horizons dévisageant l'inconnu Je vois parfois des masques tombent dans la rue Des visages des corps de l'ombre, démaquillées des artifices [Couplet 2] C'était un couple modèle réduit, conforme à la règle établie Bourré d'artifices, comme ceux qu'on sape à la télé vers midi De petites séries B, de feuilletons ménagés parfumés Faux synthétiques, imperméables à tous sentiments plastiques Platoniques, sans amour ni pa**ion, de purement physique La seule relation étant vraiment liée à celle du fric Lui pa**e son temps à penser au pognon, cla**é, sa thune au loto Et parer ses collègues avec son auto Elle, un sacré cadeau, au petit soin, gynéco Un vrai produit de beauté ambulant braquant les gosses-beaux Ils vont tourner dans un monde plein d'illusion De fausses apparences, de fiction Laissant paraitre ce qu'ils ne seront jamais Ensemble par simple intérêt, sans respect Tous deux faux-culs mais en public font les discrets Vrai ! noyés sans cesse par des dettes Afin de maintenir leur statut social Leur nouveau look dans leur vie ban*l C'était une fille artificielle du style grise sans soleil Qui fout le cafard, pille le sommeil d'un vilain temporel d'un ange minitel De rapports subliminaux virtuels, sans rien de réel Sous une pollution voilant tout le ciel, d'immeubles cancérigènes De tours de cités qui gênent Les bleus qui se plagient du bruit que font les quelques jeunes pleins d'artifices à Noël Alors que rien ne s'est produit la veille [?] par le système L'oseille, d'un cœur artificiel tenu par des ficelles Les gens voient sans regarder, entendent sans écouter Ne rient ne pleurent jamais, vivent programmés Le regard figé, polyester, ces gens ont tout vendu par commodité Leur raison d'être c'est toute leur liberté [Refrain] Je vois de nombreux visages défilant dans les rues De nombreux visages d'enfants, d'hommes et de femmes perdus Des regards, froids, des regards francs, des regards confus Des personnes marchant sans horizons dévisageant l'inconnu Je vois parfois des masques tombent dans la rue Des visages des corps de l'ombre, démaquillées des artifices