[Couplet] La métropole et ses amphets C'est pas la fête malgré ces boites et si tu boites c'est qu't'as croisé l'estafette En fait, tu bois pour oublier qu'tu décuves de la veille Entre les démons du daron et la tristesse de la vieille T'y es pour rien car c'est les murs qui fument ta lanterne T'enferme dans ton crâne cherche un horizon moins terne En bref, on est tous internes dans un dortoir géant A chercher l'benef ou l'bonheur suivant nos gérants Insulter par la machine, c'est nos rêves qu'ils redessinent Alors j'essaie d'suivre les coïncidences et les signes Ici, à part le ciel y'a plus grand chose de naturel En fait les mamies s'cachent à la rosée, ça d'vient surnaturel J'me réveil et j'fume un truc qui va m'mettre dans l'brouillard Parano, irréceptif, mais j'suis en forme khoya Ici j'parle à ceux qui ressentent la rage du dalleux Il le fallait ! Puisqu'on nous regarde comme des galeux Les petits cachent des kilos d'herbes dans des poubelles secrètes Barres parasol pour les gamins de ma ruelle, sans dec ! XXX on s'connait poto Kira Pourtant j'suis loin d'là, des histoires de fou, la faute au virage Ca s'empire là, tu vois pas qu'ça devient trop dur là ? Ici c'est la cure forcée moi j'ai qu'la rime est-ce que ça t'iras ? Vas-y tire sur la corde, t'façon j'ai fais des noeuds d'bourrin Accroché à la fenêtre de ma zik pour chanter bourré Tsfèremte, j'crois qu'on a pas l'même sourire kabyle L'état fait des sauts d'cabri, j'le trouve plus pourri qu'habile J'ai appris qu'le mot pue, marmot ! Du coup j'en ai marre moi d'voir des morts narrées des mots trop mous sans carquois Car quoi qu'tu fa**es j'ai caché les flèches et l'arbalète Sous l'arbre a lettres, l'art balaise et larmes à l'être Si tu ressens l'mal être, dis toi qu'c'est la haine des oubliés Laissés dans les oubliettes, avec un beat en guise de sablier Sors tes armes fillettes, au fond j'sais qu'on charme leurre Quand les gendarmes rient sachent que les gens désarmés pleurent Les p'tits n'savent plus quoi faire, existent pour les autres C'est plus souvent "nique ta mère" que "comment ça va mon pote ?" Hein ? J'écoute du rap et ça dérape ils jouent les parrains J'sais pas comment ils s'rattrapent, on en reparle quand ils seront par un Ici frère ça rap 365 fois par an, le rap il est pas rond Les kicks faut les prendres un par un