[Verse 1: Chaperdu] Aujourd'hui, la journée que je fréquente a tué demain pour vivre en paix par amour pour la maladie Au loin, ma conscience prend le large, me laissant seul avec mes quelques vignes de vie J'contemple les provenances inconnues de ma transatlantique, mes organes battant la charade en état d'panique J'm'en terre-à-terre à petit feu et mon cerf-volant s'évertue à faire l'amour aux nuages quand il peut Voilà les frêles et fraîches arabesques de mes fresques médicales, encourues à mes risques et pér-Île-de-Montréal L'Amérique de mes périples poursuivant mon idéal Mes jours suivant les pistes enduites d'idées odorantes Trop d'odeur de fleurs fanées dans l'entourage du jardin d'mon épicentre Accrocs aux coups d'dents dans les cubes de sucres J'avance à coups d'crocs dans l'écume du suc Et coûte que croûte terrestre, coûte que croûte terrestre J'dois regagner mon état providence Peu importe c'que la vie pense Protéger mon écorce pour ne pas qu'mon compost termine aux vidanges Après tout, je suis Une piqûre et puis Après tout je suis, une piqûre et puis Plus rien... [Verse 2: BizarreMoinsQuart] On's loop ça Le temps nous appartient... Pastorale su'l parchemin Le chemin, tracé Dédié au Pacte Rue de l'épée, 7434, naquit Cette poésie, la mammifrèrerie De connivence était née, cette poésie Poésie de singe, poésie de slang Ambivalence dans la résidence Pastoralifié! Big up! RBV a su garder la même transe, a su garder la même démence [Verse 3: Clean Jean] Démentielle Telles sont ces falafel**tions Et les micmacs sont les amarchums de ma garnison Mes textes, putain de métèques Équipés d'Epécure et boucle-émissaire au dos Mes culottes tombent On m'appelle le Bozeau Veston cravate et blaireau Je calume toujours au roseau Wa**up Renzo [Verse 4: BizarreMoinsQuart] Écoute! J'veux être utilisé a bon escient C'est essentiellement l'essence même de la raison Nature & mature, j'm'organise auprès de mes gens L'amour me galvanise, m'entraîne et m'enchante Y'a juste les lendemains qui me déchante Écrire, penser, pas s'essouffler : c't'une maladie La mettre sur papier, des feuilles de lorimier aux fleurs de lysées C'est la seule façon de m'immortaliser [Verse 5: Clean Jean] M'immortenivrer Les RBvrais vainqueurs du vacarme vacant Verse sans vent Ni boussole Effréné faut faire le funk Accosté au soleil levant Et tresser le talent des herbifrères qui se cuitent d'eau de vie Persévérance sans révérence J'attise ma transe et pa**e sous la lance de l'instance J'travaille toujours comme Erik Satie Jusqu'au crépuscule sur Bali [Verse 6: Vilblai] Frêlement revenu de mon système solaire Photosynthèse polaire, tu molaire du carnivore Carn-avale une gorgée d'amertume Pour veiller à tort à bord du vaisseau d'or Nelliguer à travers vents et marées Pour se laisser croire que l'on est plus amarré Mél-alcoolique de ce qui fait vivre Iv-remord, pour ne plus en avoir Lente chute comme la coulée de cire Fuyant la flamme qui finira par déchoir Petit missile pour les cœurs de pierre Requiert missive plutôt que hache de guerre Guère d'émotions dans un masque de fer Dessine-moi un mouton Dans cette boîte, il ne reste qu'un glouton Assistons-nous à la digestion de ce mammifère? De ce mammifère De ce mammifère De ce, de ce De ce mammifère [Verse 7: Greg Bell] Si le regard de l'autre Si le regard de l'autre Me fait tomber entre eux Je monterai la montagne Avec les singes, les babouins, les vagabonds Ceux qui savent vraiment pourquoi il faut monter dans les branches Monter, monter dans les branches Monter encore plus haut oui dans les branches J'aimerais monter encore plus haut et jamais ne redescendre Pour pouvoir rester avec les animaux Et si le regard de l'autre Me fait tomber entre eux Je monterai la montagne avec les singes, les babouins du coin Ceux qui savent vraiment pourquoi il faut monter dans les branches Monter, monter dans les branches