Primero - Le bon, la brune et le truand lyrics

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Primero - Le bon, la brune et le truand lyrics

Nina alias "Guapa latina" Fossettes, cheveux ondulés, regard animal Danseuse du soir, incapable de changer d'horizon L'espoir est impalpable. Seule face à son miroir Elle rêve de devenir actrice, artiste En attendant maquille sa triste mine Avant d'entrer en piste La vie a mis son talent dans un taudis Sur des hauts talons, c'est pour ses formes Et pas son potentiel qu'on l'applaudit Public malpoli, mains baladeuses Les balèzes la mettent mal à l'aise Et feraient tout pour qu'elle valse au lit Comme Nancy dans Sin City, elle a peur Attend son Bruce Willis Mais n'a affaire qu'au fils du sénateur Une jolie créature et quelques satires La belle et les bêtes prouvent que souvent les contraires s'attirent L'un des spectateurs a une étrange attitude Remet sa veste et sort Il fait plus froid que d'habitude Un sombre Music-Hall Au numéro 13, rue de Londres Sur les douze coups Une silouhette est sortie de l'ombre du sas Haut de forme et Santiag's Attiré par l'odeur de gloss Il prend un Jack glace Une fille entre en scène Se cambre sur la barre Pensées obscènes Il a reposé son verre sur le bar Ses plans s'élaborent Il recommande a boire Après l'attend dehors Un peu d'amour et puis c'est la mort Le regard vide dans une flaque de sang rouge Comme ses bas résilles, sur le chant des sirènes Au bout de la pa**erelle ses pas résonnent Son palmarès s'élève à plus d'un corps Il pleut des cordes A coté d'elle son mégot fume encore Il court sous les lumières couleur Amareto Au premier réverbère éteint Il a balancé son Beretta Les flics l'ont arrêté Ont juste interrompu son marathon L'ont cuisiné, avant d'avaler son baratin Il court. Un jeune agent, la peur au ventre L'attend dans les alentours Seul dans la voiture de patrouille Les gyrophares, révèlent la trouille Qui se cache au fond de son regard Matricule 8630 Arme chargée, une alarme sonne Il a les mains qui tremblent Les essuies-glace s'accordent a la vitesse De son rythme cardiaque, une Cadillac Cache un homme en état d'ivresse Veste en cuir au bout du bras Débris de verre au sol, leurs yeux se croisent Sur le temps d'un battement de cils L'officier se touche une fois le front Trois fois le torse, ouvre la portière Et amorce la course poursuite Le suspect court vite, les pavés glissent Mais les renforts le stoppent à l'église Il reste de marbre Comme les gargouilles sur la façade Même s'il est accusé de meurtre Aucun antécédents Ni arme du crime Il a balancé ses gants Aucune trace du sang de la victime Les poulets sont dupes Il les carresse dans le sens des plumes Remet son haut de forme et disparaît dans la brûme Son ombre, son odeur, des frissons dans le dos Le comble de son chef d'oeuvre est qu'il s'éclipse en laissant ces mots : "Il n'existe pas de tragédie Seulement des joueurs, des cartes et une stratégie