Oster Lapwa** - Les lions sont solitaires lyrics

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Oster Lapwa** - Les lions sont solitaires lyrics

[Intro : Anton Serra] Ça se tire la couverture, comment tourner la page ? Trop peu d'ouvertures, aux idées folles qui ont verrouillé la cage [Couplet 1 : Anton Serra] Trop de spleen, comme si j'avais pris un tas de coke hier Le frigo vide, pas de margarine pour mon plat de coquillettes Je les entends dire que ça va pour eux, que ça roule sans trottinette Surtout viens pas me gratter car j'ai keyef ma dernière clopinette Phallus et Opinel, on ne peut plus naturel J'ai la rime opiniâtre vu que ma main droite a tous les os pinés Opiner de la tête, vous qu'êtes de la fête Oui monsieur, tout à fait, le crew s'est fait de freestyles inopinés Une concurrence désopilante, faite de plâtres Qui sont les vrais piliers, toi qui décores façon pilastre ? Hélas, t'a**imiles tchi sans Wikipédia Le vocabulaire se soigne, t'as qu'à retourner chez le pédiatre Chouf mes sourcils j'ai l'air d'un wolf Bien plus tagueur que Wood, car je ne viens guère du Golfe Lucio, Anto, pas de gentils fantômes T'improvises pas squatteur dans mes neurones car mon esprit fera peur Ici c'est cash, sans tango, sans Johnny ni Tabatha Mes rimes font que s'emmêler comme la lignée de ta bâtarde Je fais pas de détail pour l'abattage, qu'on ripaille viens à ma table Amateur mais imbattable, car à quoi bon s'il y a pas de tacles ? Les coups renforcent l'homme Une once de modestie ne fera pas de mal aux MCs force jaune Je me souviens de cette époque où on était tous grillés Maintenant ils font toc-toc comme le pompier et son calendrier J'encule la fame, les pseudos buzz d'artistes Skyrock et le rap game, ceux qui chialeront pour caresser un feat Je prendrai la fuite avant de signer que j'évite la corde au cou D'une maison de disques, d'un fils de queue qui te fera chanter tout court Je préfère les concerts à l'arrache Toujours à base de postillons j'ai vu le public repartir à la nage On garde le punch, la griotte sur le nappage Mon pote, on a plus de plume qu'un panache sur l'apache [Refrain : Anton Serra] Oh Luc' pas besoin de Loutch Regarde, depuis que ça bouge c'est louche Ils ont tous changé de discours ces vieilles ganaches A Lyon, ils font rire leurs festivals comme Un mec qui se plaint d'être golgoth Un punk à iench en Volcom Justin qu'on traite de sale gone J'ricane, original ces ricains Method Man sous ricard Oh Luc' pas besoin de Loutch Regarde, depuis que ça bouge c'est louche Ils ont tous changé de discours ces vieilles moules [Couplet 2 : Lucio Bukowski] Ils nous ont dit : les gars, vous n'irez pas bien loin Vos vidéos sont trop pourries je n'vous tends pas la main Du coup on a tracé nos routes en ascètes vertueux Se faisant tout seul comme des hermaphrodites incestueux Ouais ferme ta gueule, tes soirées, j'en ai rien à foutre Tes premières parties gratos, j'en ai rien à foutre Tes amerloques à la retraite, j'en ai rien à foutre Tes réseaux et tes potes, j'en ai rien à foutre Et patatra, mon crew te rattrapa tatata Ton festival est trop étroit pas à ma ta-ta-taille Bye bye bye, tas de médisants et de ha-ta-ta-tail Tu peux t'le mettre ou j'pense ton Origi-an*l Les lions sont solitaires, contrairement aux chiens dociles T'appelles ça des légendes, j'appelle ça des sales fossiles L'esprit hip-hop à trente euros la place c'est bon Du pur rap subventionné par Gérard Collomb Indépendant jusqu'à l'échec j'vous laisse vot'sale buzz et les chneks Et les chèques, prêts à vous vendre comme des prostituées tchèques Mec, le rap game n'est qu'un vulgaire trottoir Can*l Plus, Skyrock, j'reste du côté des dépotoirs On est tout seul depuis l'début c'est clair Aucun fer disons qu'tu vas en chier pour nous faire taire Yo, Lucio Serra on vient tuer l'empire Aucune concession, l'art est une affaire de dur à cuire Ils ne comprennent pas qu'on puisse viser l'intégrité À quoi bon écrire quand le succès n'est pas mérité Vanités, vous n'êtes que ma**es de larbins médiocres Aussi vrai que chaque poète est ignoré de son époque Ils veulent qu'on les admire entre eux, ils s'appellent artistes Moi j'préfère la corde sensible, comme une belle harpiste Anto Bukowski voici les deux rois sans carotte Affranchis d'la tutelle blanche comme Thomas Sankara [Refrain : Anton Serra]