Published
0 811 0
[Intro : Georgio & Sanka] J'crame ta ville avec mon gang ! Ça fait 7.5 Sess' J'crame Skyrock avec mon gang ! Ça fait 7.5 Sess' [Couplet 1 : Georgio] J'sors de ma douche mais merde c'est trop nocif La haine que j'ai quand j'sors d'une douche froide, alleluia Quand certains s'plaignent de leur maman au ciel Moi j'le fais pour des coupures EDF et des chauffe-eaux vides Alors j'ai qu'des couplets crades comme la bouche de la plus belle femme Qui suce une bite pour une dose de crack Caché au fond d'un survet Nike, mais que fais la police ? J'me le demande et j'vois les petits du tier-quar qui s'alcoolisent Qui arrachent ton sac, comme on aurait pu le faire en cla**e de 4ème Pour ces bulles d'air qu'on rêvait d'avoir en bas d'une barre d'immeubles Les cheveux aussi courts que le destin d'Hamza Qu'est-ce qu'on a pu lâcher des larmes et des vraies quand on était seul Pendant qu'les salopes qui baisaient Parlaient que de lui dans leur pseudo MSN Y'a des soirs où j'ai pensé à partir, ma mère comprenait pas ma souffrance Alors souvent j'me vengeais dans la nuit, la voix en guise de SOS Le sheitan a niqué mes valeurs familiales, et j'me dis que ça ira Que pour l'instant faut faire avec, j'ai juste dû jeter mes rêves Dans mes habits crades Dans une rue sombre de Stalingrad Où l'amour et la pa**ion n'ont jamais montré le bout du nez Car l'argent fait pas l'bonheur, mais pas d'bonheur sans s'foutu blé Toujours les mêmes dictons qui nous montent à la tête, ouai c'est triste ma 'caille Si à 20 ans t'as toujours des envies de braquage C'est pas pour s'faire des sous que mes frères manient l'adverbe J'arrive à me taire quand les cons parlent, alors nique ta mère mon frère [Couplet 2 : Sanka] J'me sens pas bien j'vois des fantômes comme [?] Et puis j'suis l'genre de mec qu'a pas grand chose à t'offrir En vrai, j'suis dans un sixième sens, un truc de fou, dingue, hostile C'est tout noir et ça m'démonte comme des habits d'gothique J'ai peur, j'taille, ouais j'flippe mec tah le stress d'un grossiste J'veux pas exister si c'est à travers d'autres types Fallait pas quitter, on a ramené d'autres sh**s Nan, j'ai ces stylo, Post-it, on est formés pour kicker Ceux qui maîtrisent les gros chiffres aussi Tous ceux qui détruisent des grosses b**hs au lit, depuis l'lycée Par la chance on s'est fait fister On t'raconte pas d'cracks, mais des gars l'vendent, croyant abattre le système Sale rengaine, parle pas d'misère Avant qu'j'sois grand, l'bonheur s'faisait déjà grave discret Mets pas d'disquette, on t'capte vite fait Si l'an*lyse n'est pas la bonne, on s'excusera pas p'tite merde [Couplet 3 : Selas] [Couplet 4 : Sopico] Ça fait 1 pour mes gavas qui charbonnent sur une ligne droite On a pas rêver d'vivre ça et tous ceux qui sont libres le savent J'vais pas faire de beaux discours au pupitre sans même qu'ils me croient Pour qu'mes yeux s'remplissent de larmes, faut qu'j'fume un demi kil de wax J'connais la douleur d'aérer la rage mais j'fuis l'destin des vendus Si j'cannais, j'me marierais à l'amour du fruit défendu Combien n'savent que manier la hache ? Tout d'suite, amenez-la-moi Animé par l'vice, détendu au point d'sacrifier ta femme Pas de peine, jamais d'remord, ça le fait Si l'état d'âme est une fin en soi, ça te fait quoi de perdre la vie ? L'arme blesse, l'humain fera le reste La ville pourrit lentement, suffit qu'tu baisses la vitre, c'est ça le thème [Couplet 5 : Keroué] [[Couplet 6 : Limsa] Pour commencer d'la trap ou du Boom Bap, Limsa peut tout pé-ra M'envoie pas les sons d'ton crew j'vais pas t'mentir c'est tout perave J'me vois déjà dans un coupé noir, une petite b*atch une new era J'aime pas les... En vrai je déteste les putes de toutes les races A t'entendre, c'est toi le meilleur et c'est ça qui m'repousse J'me vois faire des pa**ements d'jambes avec une pute qui kiff le foot Limsa, loin des faux et d'leurs biz' chelous Je suis d'retour, la poisse me suit je suis comme le chiffre 12 En vrai j'suis pressé que ça se termine J'suis de ceux qui s'rongent les ongles poto la vie m'a pas vernie J'ai des frères en taule, Anto m'a dit d'faire belek à mes rimes Le hram prend son envol normal de voir les athées rire J'sais pas si tu captes ou pas les jeux mots, restes sur le qui-vive Une choses est sure.. Chaque punchline j'ressuscite Biggie Des emcees j'en ai tant pliés, des Face-B j'en ai tant grillé Poto je renais du cendrier avec la plume d'Ikki [Couplet 7 : Vesti] [Couplet 8 : Lonepsi] Chaque jour et chaque nuit je pense au rap À cette pa**ion rare, et j'en suis peu serein Je pense à chaque année qui pa**era Aux graines qui pousseront à nos soirées pa**ées posés devant l'épicerie Le vice a le visage d'une femme aux jolies tresses Et je ne finis pas mes phrases c'est qu'il me manque de l'oxygène L'odeur de l'angoisse, le regard attrayant des pa**ants Le café froid, les trajets sans fin, les petits marchands Voilà les nuances de couleurs qui peignent mes journées J'espère ne pas d'voir crever pour paraître dans les journaux Vivre sincèrement je sais qu'c'est surhumain Mais on est censé ramer alors t'as besoin d'ça sûrement La fumée de ma cigarette éclairée par un lampadaire Il y a des choses que je ne pourrais jamais laisser transparaître Écoute-moi fils, y'a pas de temps d'arrêt Pour être pénard tu dois rester en alerte [Couplet 9 : Hash24] Car j'ai longtemps pas voulu être aux normes Évolué près des âmes en feu, pas dans l'jeu Perds ma pa**ion pour les métronomes Le soir, mes frérots pensent à taille loin d'Paris, demande à Say Si c'est facile d'laisser famille, demande à Sam Si conduire bourré c'est juste ou pas, c'est quoi nos buts ? A quoi bon j'lutte ? Le mal m'épargne plus, la maille on tue Le maillon brûle, peur du nuage de blanche Quand ma ville s'éteint, sans cesse, entends mes bougs se plaindre Avec l'alcool ainsi qu'les timps Jeunesse perdue entre la famille, le sh**, le rap Quand j'écris l'angoisse, dur de croire en moi, le cannabis m'étale Hier encore c'est mort, j'étais qu'un faible avec des idées claires En fait depuis qu'j'bédave le sh**, j'm'enferme dans la bêtise Les traîtres nous diss, chez eux qu'on fera le tête R.E.S.P.E.C.T. depuis le C.P., peu renseigné, j'fais le test Solo quand t'es pas là, chez moi c'est qu'l'entrée du palace Mêlés dans des sales affaires, on s'alarme à la vue des clients d'salade Pris dans l'angoisse c'est grand Mon ange [?] dans la signature du pacte Et pense aux maudits qui nous ca**ent les jambes Elles en ont a**ez, nan ? J'dois faire l'effort d'me battre Ne pas laisser d'entracte, y'a plus d'un bâtard salace qui veut cacher l'or On finit pas tout perdre, inspirés pas nos pères Fuir les bails de bières et sh**, slalomer bien ou mal au paire J'vais pas laisser bra**er ces pédés, c'est des blagues Précis car quand l'OCB parle, on peut laisser des balles [Couplet 10 : Beny Le Brownies] J'viens venger la mort des vrais, persécuter tous les faux Et j'vise l'Everest, vite fils, faut qu'on s'tire en vitesse Même le rap c'est un jeu-jeu d'course, une Jojo d'plus Leurs projets c'est des chuchotes, moi j'tire sur leurs pogos d'putes Shérif, j'ai caché un tas d'cadavres Puis j'me suis allongé sur l'lit avec un gros cachir J'suis pas du genre à faire des accolades, j'évite l'hypocrisie J'ai d'l'amour pour mon prochain mais c'est un gros connard Un tas d'figurants veulent jouer les premiers rôles Figurer sur guest list, figurez-vous qu'je jette cette liste Un temps d'chien pour un plat asiat' Mon numéro c'est 1, j'suis pas du genre à partager des plans à 4 L'avenir est là mais t'es toujours en moonwalk Moi je nage dans l'avenir, je la Michael Phelps Mon art est foudroyant : testament d'vie Un truc à t'faire les ligaments Evidemment qu'je rappe avec facilité En plus de ça j'me branle en même temps Fume une clope en même temps J'rappe plus, j'tire sur la foule comme j'ai pu flinguer mon ennemi dans un bain d'sang Brûler avec plein d'essence, avec aisance Puis rigoler sur ces milliers d'cendres Franchement, j'suis véner' pourtant j'me contenais La haine a grossi, pire qu'un bordel dans un conteneur MC t'es inutile, postule pour un cantonal J'suis toujours d'attaque : la même hargne que Cantona [Couplet 11 : Walter] J'ai la force pour avancer, je sais qu'j'peux tomber d'haut A tord j'coupe ma lancée mais je vais remonter l'pôle Et je n'fais que t'montrer l'faux, alors n'joues pas en vrai Des salopes toutes à ramper, tes reufrés se tromper d'rôle Bref, c'est carrément trop sale j'mets au défi mon veau-cer J'ai trop sévi on m'observe, séparés dans nos cases Prêt au dépit on opère, j'vais m'évader sans otage Et m'dégrader en hommage des prophéties d'l'ombre offertes La peine a tranché, tocard tu vois l'évidence Tu crois qu'c'est Byzance, connard tu bois tes finances Dommage tu foires et si penses, ouais Collage du soir et rimes denses ta**ées attendent Mais y a vraiment rien à dire en fait, c'est fou et c'est lâche Les prouesses c'est rare à présent j'tiens à vivre en paix J'ai roulé l'pétard, re-aérant bien ravi d'l'enfer Aberrant viens salir l'antenne, écoutez l'message J'ai goûté l'désastre en dérivant dans les cris J'en ai pris des pauses, les journées m'dépa**ent Tant d'évidences clandestines j'ai retourné mes cartes J'sens l'mépris des autres mais l'tout c'est d'té-gra en résistant sans faiblir [Couplet 12 : 1spire] [Couplet 13 : Lomepal] Depuis que j'ai vu le jour, les gens me complimentent En fait ma vie est un accomplissement et je vais vous faire une confidence Je suis un génie et mon destin est plus imprévisible qu'une balle rebondissante Les profs disaient que j'étais inventif en cours, un corps d'athlète avec des sentiments doux Je sens bien que ma présence ra**ure les gens qui m'entourent Mais je ne pourrais être là pour tous les terriens Je dois m'occuper des miens (sorry) Les miens savent que personne ne brille comme moi Les autres pleurent lorsqu'il faut me dire au revoir J'ai l'air d'être un vaurien je crois, mais je veux le bien de tous Même le bien de toi, donc apporte moi un gros tournedos et une bonne louche de sauce bourguignonne, j'me goinfre Mais il faut que je reste beau pour le trône J'sais qu'aucun de vous ne l'ignore Y a beaucoup de neurones dans ma tête Et surtout des futurs génies dans mes roubignoles J'essaie de me faire plus cynique, les gens que je rencontre me remercient d'exister J'agis avec plus de soin qu'un cancéreux, plus de patience qu'un tour de garde Plus de cran qu'une ceinture, plus d'adresse qu'un boulevard J'envoie des bonnes ondes en abondance Les gens l'ont senti, mais j'pense qu'ils ne peuvent pas comprendre [Couplet 14 : M Le Maudit] Mon bob est prêt, visière droite, pour la millième fois j'traverse ma rue 4 mecs chahutent, plus loin 3 mecs s'allument Du coin, patron proxénète j'vois Jeune garçon, vieux patron, même des barons de la drogue sévères Croient qu'les gens bossent plus d'35 et voient qu'ce fut en vain À la fin du mois, d'une grande faim Normal qu'ils s'la butent au Tranxène, la came c'est un truc sale Crois pas qu'il existe une drogue saine J'm'oxyde, mais j'me r'mets un Oxmo Scred est la nelle-cocci, smoke 6 re-té aux loxos Les Lexus, le luxe, l'excès, bref : le mal comme axe Mais prêt à tirer pour mes idées, comme Malcom X Dé-blin un stip blunt négro, dans le XX Ou 75-19-0, ça niaxx au max Pa**e au tieks si c'n'est qu'ça, mon son excite, exact Moi j'fais pas d'gangsta j'fais du next art Foutu rap bourge, j'fais c'truc goutu j't'avoue Pour qu'tu savoures, les arômes du nectar Après c'couplet ta retraite est bien envisagée T'avais bien envie d'grailler, devenir superstar Mais tu proposes de l'eau 'vec du smecta Le M propose un verre de vin Henri Jayer [Couplet 15 : Keroué] J'me ferai une joie de devoir te caner mais j'crois qu'ce soir J'ai la flemme de faire quoi que ce soit, pas de choix de thèmes A toi d'voir, j'm'a**ois deux fois sur ta tête, je prépare la mixture Qui brûle, promis juré, croix de bois, croix de fer La force centrifuge te broie le cerveau, je m'explose Il serait temps qu'j'diffuse de belles proses Même si c'est sans issue Ambiance de fête foraine, pauvre merde, on va t'crosser Brosser tes pommettes avec du velcro, garde tes problèmes J'm'en contre balance, t'as pas un once de talent Avec ta tronche de quarantenaire, tu comptes me battre ? Renseigne-toi, tu t'trompes de gars, nan ? Un tour de cadran à ma montre J'fonce sans conséquence, j'te plombe le bas-ventre La soupe est chaude, la louche est prête Un couplet de plus, ça vous énerve, tant pis Mon but ultime c'est de vous faire languir, sans rire L'album déboule à grande foulée, j'ai trouvé la porte entrouverte J'remets l'couvert donc soupez avant d'couler [Couplet 16 : Aska] [Couplet 17 : Népal] J'ai l'bérizcrack pour lequel ils s'grattent, tant qu'j'le garde ça l'fait J'me sens frais comme à l'époque de Ma$e is back J'suis conscient que j'peux l'perdre, tellement conscient qu'j'le vends ap Ça fait six piges que j'cuisine en guettant autour d'oim J'ai photographié mes espoirs, et j'avais l'temps Pour les regrets mais j'ai préféré m'laisser croire Avec des espoirs tu vis, avec des regrets tu vieillis mal J'ai fait un choix en attendant d'apercevoir ma première ride Dériver sur l'globe, voile pliée, il reste quoi à part l'billet ? Pa**er au-dessus sans effort S'noyer à remonter, s'accorder l'droit d'crier Piétiner l'respect d'un père revient à lécher un miroir brisé Donc honorer la vie et tout c'qu'elle m'apporte Tout c'qui m'importe et faire en sorte de pas l'oublier Debout toutes les nuits pourtant j'vois rarement d'étoile briller Depuis qu'j'invente mon futur pour en changer la forme Et j'me la donne même si les métaphores c'est pas une fin en soi Des javons s'doigtent chaque jour, gros c'est pas mon davos Souvent proche mais incompatible comme seringue et balançoire Cousin, j'suis pas en soirée, j'nage autour d'la prod' en faisant des ravonds comme un squale en dallo Y'a pas qu'd'la baise qui s'pa**e, pas qu'la cesse qui s'brade Pas qu'les tess qui s'crament parfois, pas qu'les deks qui scannent Ah bâtard si faut qu'ça rec si j'craque J'pars en yeuks au lieu d'disserter fort sur des sujets que j'maîtrise ap [Couplet 18 : Mighty Max] [Couplet 19 : Georgio] Chaque coin de rue ça pue l'amertume Ça vend la verdure, crois pas que l'amour a perduré On pense qu'à faire du blé, avec la tête dure On a tous fait nos preuves dans des quartiers sombres On y pa**e les 4 saisons, ils ont fait des conneries On a goumé nos reufs, faut pas que petit frère fume et boive Rêve de salopes, insulte les femmes En deux trois fréquentations, devienne le pire ennemi de l'état Combien ont géré des fours ? La juge tu la vois Quand tes bâtiments t'ont joué des tours Je sais que la galère ça pousse au vice, qu'on se croit plus intelligent Entre les cours et la rue, on est de vrais couteaux Suisses J'ai trop entendu ces paroles, dans des halls avec les vitres pétées Demande à C.Sen, je craque et je me répète comme un disque rayé Traîner avec les même gars, parler de tout, de rien Reporter les objectifs de la veille et dire qu'on gérera tout demain Serrer les mêmes mains, croiser les même regards des reufrés qui descendent Avec une barrette de 10, ou une canette de tise Des packs de bière après la salle de sport Des grecs à emporter, putain de quartier à tête de mort Y'a le poto qu'on voit plus trop, sur son dos y'a des rumeurs Des clans qui se forment, ça pue la pisse Sur le banc : des gens qui dorment Tu vois ton ex du collège, elle pense que t'as pas changé Que t'es encore la proie de la BAC Et tu la vois monter dans un BM d'un mec costard-cravatte Ça vanne dans tous les sens, dire qu'elle t'avait fait cocu Que t'avais pété les plombs, qu't'avais traité sa mère d'grosse pute Tu sors de 48 heures de gardav' c'est pas grave, hein T'as jamais eu peur du placard, ni des bagarres, c'est ta life hein Ça ressort tête haute, sans donner de nom Au tieqs on a tous des blazes, sauf toi Pareil, y'a rien qui te correspond Ça rentre dormir quand nos mères se lèvent, faut cacher les yeux rouges Complètement bourré, t'as réveillé ta soeur qui t'as dit "mais t'es chelou" Aucun frérot sur Facebook, aucune photo à voir Hier t'as mis celle de ton père, mais tu veux juste entendre sa voix Tu connaissais tous les papas qui partent et les baratineurs Mais pas la souffrance d'un fils quand c'est le papa qui meurt Le frigo vide, les lettres de pôle emploi, les demandes d'APL Aucun moyen de trouver le sommeil, tu veux juste être bourré d'oseille Malheureusement c'est pas le cas, ça pense aux flingues, aux braquages A venger cette putain d'enfance dont tu parles pas Y'a du sh**, plus de cigarettes, l'épicier a fermé, c'est die T'es en galère, pourtant dans des biz de cartouches d'Espagne