Je dis la vérité le mensonge Qu'on s'entende bien il n'y a pas de coupable Ni de crime le vice de la langue La vie s'écrit toute seule pour inventer Ce qui te déconstruit dans ta bouche Des pierres dépa**ent la pensée être hier et demain Criminels Calmement la nuit sur des ruines de phrases On s'y accroche receleurs Rien d'autre à faire affirmer tout Ce qu'on peut dire : Glisser entre les poèmes pour ne pas chavirer T'envoler au-dessus de tes restes Toute la violence dans les mots La beauté en dérapage des lèvres qu'on rêve Te souviens-tu poète Qu'on peut dire du sable dans la bouche Tout est futile l'art se respire Jusqu'à l'ultime poème se mesurer au verbe Langue de réinvention Voir jusqu'où jusqu'où Le silence des possibles permis se termine Ici là maintenant parler Au nom du cosmos recommencer à nouveau Devenir enfin le poème pour savoir d'avance La mort des jours c'est respirer les autres Plus question d'en sortir Tout ce qui restera c'est rockland Rockland en souffle pur Je n'invente rien pour violer la nuit nous respirons le même air Ce qui reste des illusions c'est dire les pierres Comme si on ne t'avait jamais connu Quand le temps n'existe plus Une fois rendu au bout du poème le ciel s'exprime Par mes mains quand la mort se grave Un nom sans fin la vie commence