Longtemps je me suis réveillé multiplié Au musée de l'homme j'ai grandi Parmi les ordres du siècle œil fermé dieu de pa**age Me refuse et m'invente Comme un métier d'enfant Je ne joue pas à dire je suis seul Ici des morts d'homme sans demander Pardon première ligne d'horizon Parce que la nuit ne cesse d'avouer C'est ici que je dis demain ma loi Je serai une idée sainte je vais tenir Je vais tenir c'est écrit Mes mains sont plus grandes que ma mort Personne pour dire pourquoi j'ai imité Le cœur des morts pour être Heureux Je range des voix dans la voix La nuit derrière la nuit J'ai toujours dit j'apprends à disparaître Je suis de l'école des lumières qui patientent La voix de dix fables les nuits jusqu'à tout dire vrai Je recueillais des empires d'enfant Une insulte une ferveur pour les morts qui s'inventent Chaque fois l'aube l'autre langue Parce que dire moi c'est dire merci ciel brûlure Cent fois je recommence les aiguilles pour avouer J'allais dire merci pardon Maintenant mes actes sont de meilleures bêtes Ouvrez-moi comme une grange l'odeur d'un siècle d'oiseau Troisième œil à l'heure du loup Ma peau est un procès la pulpe et l'aveu Le sang aveugle qui vole bègue au milieu des symboles Ceci n'est pas moi je vis sur le dos de quelque chose Première révolution les livres mentent Je dors dans l'aura des autres Mille rimbaud ratés pour vieillir J'appartiens aux enfants pour rêver juste Dans mon visage c'est vous la nuit dans mon nom