[Couplet 1] Le pianiste paraît fort mais ne pense qu'à ses notes Il voudrait s'intégrer mais ne fait pas d'effort La nuit il écrit des mots qui ne plaisent pas des tonnes Pas d'accord avec les autres fallait pas qu'ça t'étonne A l'ouest à l'école il ne pensait qu'à la musique Il ne pensait qu'à la musique Le trajet, l'autorité : pour lui n'était qu'un vrai supplice Pour lui n'était qu'un vrai supplice [Refrain] Le pianiste paraît seul au fond d'un bar de Paris Il te parle de l'avenir et des femmes de sa vie Il débite comme un vieux bourré qui a la vie d'un centenaire La cigarette en main il n'est pas à l'abri d'un cancer Le pianiste, le pianiste [Couplet 2] Le pianiste aime voir les gens danser sur sa mélodie Il pense que tout peut s'oublier, même la maladie Parfois il est maladroit et pense que la nuit Son bonheur, se mêle au drame Pa**ant de la peine aux larmes Assis sur son tabouret, il te jouera tous ses arpèges Il pourra s'évader d'un monde qu'il aimait à peine Et quand il reviendra parmi nous, qu'il aura finit de jouer Il te dira que « si tu suis tes rêves c'est difficile d'échouer » Le pianiste, le pianiste [Couplet 3] Mais le joueur de piano est un homme avant tout Qui guette aux alentours, faisant des cauchemars en douce Pensant que la vie des siens serait fatalement courte En retard en cours, il niait son talent fou Et se disait qu'il ne serait pas là sans vous Alors il vous remercie avec sa musicalité C'est vrai qu'il est têtu à cacher plus d'une qualité Coincé dans sa cavité, il ne se fera jamais à l'idée Que son rêve peut un jour se réaliser [Refrain] Le pianiste parait seul au fond d'un bar de Paris Il te parle de l'avenir et des femmes de sa vie Il débite comme un vieux pourri qui a la vie d'un centenaire La cigarette en main il n'est pas à l'abri d'un cancer Le pianiste, le pianiste, le pianiste, le pianiste [Outro] « Il y avait un vieil étudiant de quinzième année appelé Lequeux. Ce pauvre diable avait du cœur et de l'esprit ; il eût pu avoir de l'avenir ; mais il le noya dans l'alcool. Il mourut à 36 ans. Quelques temps avant sa mort, il donnait, dans le café où il y pa**ait ses journées, des conseils aux jeunes gens, de bons conseils de travail et de persévérance, et il ajoutait tristement : - Je suis un cadran d'horloge sur la façade d'une maison qui montre l'heure à tout le monde, excepté à celui qui est dans la maison. »