Les jupons de Madame sont nés dans les années 1920 Quand papa voit une autre femme, mais maman se noie dans le vin Déposé dans un coin, Madame, intriguée, s'en saisit Décide d'en prendre soin pour échapper à son ciel gris Les jupons de Madame ont vu pousser de jolies jambes Auxquelles, ils ont vite enseigné l'intimité des jolies chambres Là-bas, la porte reste close, la nuit dure une éternité Madame baigne dans l'obscurité à l'abri d'une enfance morose Les jupons de Madame sont cousus à même son âme Ils sont remplis d'histoires que d'autres mains écrivent le soir Les jupons de Madame réchauffent un corps au cœur d'un drame Ils couvrent un désespoir que Madame crie sur les trottoirs Les jupons de Madame se déclinent en quatre couleurs Le orange, rouge, rose et noir qu'elle a**ortit à leurs humeurs À eux, ses autres yeux qu'elle laisse poser sur son corps Et profiter d'un beau décor qu'elle a planté pour ces Messieurs Les jupons de Madame dessinent le long des rues Une chorégraphie confuse dont les silences sont des larmes Qui coulent sur un visage que Madame aime à démaquiller Quand elle a pris de l'âge et que ses jupons l'ont quitté Les jupons de Madame sont cousus à même son âme Ils sont remplis d'histoires que d'autres mains écrivent le soir Les jupons de Madame réchauffent un corps au cœur d'un drame Ils couvrent un désespoir que Madame crie sur les trottoirs