Lacrim - Freestyle de Rue act.2 lyrics

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Lacrim - Freestyle de Rue act.2 lyrics

[Intro] J'vais vous raconter un peu ma vie Sur un blunt à la vanille [Couplet] La vie me doit beaucoup donc envoyez moi la prime Mon histoire débute le 19è jour d'un mois d'avril Les parents sont contents j'suis l'premier de la famille J'me doutais pas vingt ans plus tard que j'fumerai des blunts à la vanille Un appartement vétuste, vécu cinq ans dans le 13è J'en garde des souvenirs qui font qu'il n'y a plus rien qu'y m'impressionne J'en frissonne mais, c'est personnel L'oiseau ne peut pas prendre son envol quand il perd son aile En 90 j'me ca**e pour le 9.4 J'y découvre la feuille des grands qui roulent en dernier Golf Ca- -Briolet j'veux la même, on m'rit au nez J'grandis et j'comprends très vite que c'est les sous qui font rayonner A l'école j'suis turbulent comme pas possible J'travaille pas, j'mets des coups de gazeuse demande à Hocine Du mal, à voir l'amour que mes rents-pa me donnent Ça ne m'étonne pas j'aime trop la rue j'sors quand ma famille dort On a pas tous la vie d'or ouais, vécu la poisse aussi Avec ces putains d'inspecteurs qui savent toucher les points sensibles Un grand respect pour la femme qui m'a vu naître À treize ans j'quitte le domicile séduit par la fumette ouais J'aime trop la nuit, l'atmosphère qui s'en dégage Fasciné par les voyous le vrai rap celui qui sort des caves Quatorze ans, j'monte sur un premier braquo Avec un P38 qu'était plus lourd que mon bras gauche hah ! C'était facile donc poto vas-y On va grimper niquer, l'état c'est mieux qu'de barber la voisine J'ai multiplié les GAV J'ai parcouru la France, de foyer en foyer Et je n'avais qu'de la haine, sans école, bah c'est la même C'est le trottoir qui fait ma vie, un pour tous, pour se la mettre Faut du recul, pour se l'admettre Chaque saison ça s'bute à la tonne Moi, j'suis bien préparé vu qu'à seize ans ,j'goûte à la taule Et puis c'est là que j'ai compris que j'pourrais pas changer les rôles A 17 ans j'me fais péter avec presque un million d'euros Tu sais, grandir à Beyrouth ok pour moi ce serait pareil Tant que ma mère ne s'ra pas reine bah j'serai l'grand-père de la déroute Chaque chemin est prolifique, j'me perds dans les bras des femmes J'en collectionne, pas mal vu qu'à l'époque j'aime trop les filles Et puis j't'avoue, mon destin m'a pas donné que du mal Mal bien acquis profite toujours donc j'ai dormi sur du marbre J'ai fait plus de dix fois les îles, bu des conteneurs de champagne Sorti les plus belles créatures quand j'y repense j'avoue qu'j'en bave Mais des larmes j'en ai fait couler des litres, qui sont devenus du sang J'pourrais t'en écrire des livres Les bons délires sont vite remplacés par les drames Après ta nuit charnelle on t'trouve étouffé par les draps La vie me doit beaucoup donc envoyez moi la prime Mon histoire débute le 19è jour d'un mois d'avril