[Couplet 1] Vas-y dis moi, si t'avais ma vie tu ferais comment Avec la neurasthénie, l'alcoolisme, le manque d'argent L'urgence c'est de rester vivant malgré tout cela Même si ces thèmes de me textes me voient dans l'au-delà Faut que j'aille au devant de ces apparences Ardu quand ton cœur n'a connu que l'errance Les relents d'amertume couvrent mon cortex d'écume C'est sûrement la merde, mais il faut que je l'a**ume Si le carbone de mon crayon se consume, c'est qu'il est excité Car m'exprimer sur mon sort est devenu une nécessité Et si la cité flambe pourquoi croire que j'y ai mis le feu Tout cramé, y'a que derrière le microphone que je le peux Mon esprit n'est pas un contre-exemple, je n'en suis pas responsable Ce sont la 'teil et la fumée qu'en sont les vrais coupables La vérité en est palpable, mais je sais que ce n'est que mensonges Et tout ce que je sais c'est que ça me ronge Je n'ai plus que la musique pour m'évader je dois avouer Du coup j'ai cité M. Bors', Squat' et Mals'1, à toi de les retrouver Voilà à peu près toutes les folies de ma vie, si tu la veux je te la donne Mais faut prendre aussi les disputes trop connes avec la daronne Le racisme du padre à qui je n'ai plus parler depuis huit mois Donc vois, est-ce que t'as envie d'être moi Un mec qui se noie dans des flaques d'éthanol Durant les rares moment où il n'a pas son cerveau qui somnole Je suis trop lucide sur la vie pour en apprécier sa saveur Et peu importe ce que l'on dit, y'aura pas de sauveur Si je sauve mon âme des flammes du diable ça sera déjà bien Mais apparemment ce n'est pas pour demain car je ne crois plus en rien Malgré les apparences je ne suis plus un gamin je sais cerner la vérité Un peu normal vu le contexte qu'offre cette réalité Voilà maintenant tu connais la vision que j'ai de moi-même Donc tu dois comprendre pourquoi j'ai du mal à me dire que je m'aime [Couplet 2] Et quoi, t'as des solutions pour mon mal-être Si ouais, vas-y balance, moi j'suis ouvert à tout Accouche des tes idées, t'inquètes je suis à l'écoute J'en ai marre de me dire que j'aurais pas du naître Faut le reconnaître je suis le principal responsable de ma neurasthènie Et je l'entretiens en ne faisant clairement aucun effort Mais sache que cela ronge fort mon âme et mon corps Comme une opération à coeur ouvert sans anesthésie Du coup j'ai saisi la plume pour décrire ma peine Une violente noyade dans ce qui ressemble à du vinaigre J'aurais préfére de la vina**e, car là, ça me désintègre J'ai brossé le tableau, maintenant visualise la scène Pas obscène, mais je conçois que ça puise être dégoutant Car je vois mes viscères souffir quand je veux m'évader Quelle est la limite pour ne pas avoir les poignets tailladées Je crois que c'est celle bien connue portant le nom de "temps" Heureusement qu'écrire m'empêche de pa**er à l'action Mais quand j'aurais tout dit je ferais comment Mes démons me démangent fort, c'est trop dément Et j'ai trop d'éléments me permettant d'aller à mon éxécution Ethanolisé pour apaisé le mal, je crie, je râle Combattre le mal par le mal, c'est quoi cette tech' à la con J'enchaîne la teq' à la 'teil, et la vod' avec des glaçons Dire qu'au début je pensais avoir trouvé le Graal Maintenant je regrette presque chaque instant de mon existence Ca sent trop la mort dans mes textes, putain c'est grave Je réfléchis déjà pour mon épitaphe à ce qu'il faut qu'ils gravent Le pire c'est qu'il m'aura fallu du temps pour en prendre conscience Me voir dans un tombeau quelle pensée bien trop hardcore Je l'ai pourtant déjà depuis de bien nombreuses années Je me suis souvent cru damné, condamné à errer en apnée Je battais même les plus gros records, mais je n'ai jamais été d'accord [Couplet 3] Parler d'moi juste histoire de dire, d'en parler Y'a peu d'chances que ça m'permette d'évoluer Dans mes couplets j'cherche juste à poser une atmosphère, sincère Purger ma peine, ma déprime, éviter l'ulcère J'suis peut-être cyclique dans mes textes, dans mes thèmes Pourtant cyclothymique, donc rarement le même Ceci étant, ma mélancolie reste constante Ambiance paranoïaque, qu'importe je m'en contente Conte ce qui se pa**e, relate tant de faits Pour se faire, nul besoin d'ajout d'effets Défaitiste dans chaque chose que j'entreprends J'réalise mon introspection, et jamais je n'me comprends Donc voila, si quelqu'un veut prendre ma place Au fond j'crois qu'j'attends juste qu'on le fa**e Qu'on m'efface de la surface de la Terre Que j'ne sois plus mon propre mystère Un type austère, taiseux, mais peu d'hypothèse Sur ce comportement ressemblant à de la foutaise Si t'aimes tout c'que j'écris, décris Explique moi comment ça se fait que t'apprécie Ca fait dix piges que j'essaye d'y arriver Or depuis tout ce temps je n'cesse de dériver Donc tu pourrais m'trouver, le long du Styx Ouais j'retombe dans mes délires psychotique Alors va, vis ma vie si tu y tiens Sache cependant que tu ne rates rien A part un destin qui peu à peu s'a**ombrit Jour après jour de moins en moins de répit Donc laisse moi s'il te plait me reposer en paix Jusqu'à ce jour où mon cœur vienne à stopper De toutes façon si tu l'avais tu ferais comment Avec la neurasthénie, l'alcoolisme le manque d'argent