[Couplet 1] Parfois j'ai l'impression qu'mon monde est un océan Dans lequel se baigne six milliards de diarrhéïque Et qu'il m'faut surnager pour pas sombrer Parfois j'pense que mon ombre A cent fois plus de charisme que j'n'en aurai jamais et qu'elle pa**e son temps à m'cramper Parfois j'me dis que dans c'que j'fais de mieux on n'trouve pas pire Et que c'est même pas une qualité de savoir écrire Parfois des artistes disent les chose mieux qu'moi ceux d'la trempe de Kurt Cobain alors j'les cite, ouais j'profite d'l'aubaine Parfois des gens veulent m'faire croire qu'la vie est un cadeau Mais j'ai compris bien a**ez tôt que sur mon dos j'porte un fardeau Parfois j'considère que tout c'qu'on m'a raconté Sur l'espoir est un mythe Et qu'à la placé de mon cœur on a placé d'la dynamite Parfois j'voudrais pleurer un torrent d'larmes mais rien n'sort, tout reste à l'intérieur c'qui m'cause encore plus de tort Parfois j'aimerais avoir quelqu'un à qui me raccrocher être impatient que le phone sonne de le décrocher mais ma vie a pris tant de crochets que cette idée je ne vais jamais l'approcher Parfois mes impressions comme mes sensations m'ensevelissent dans un abîme sans fond et donc j'écris sans fin afin que pas plus je m'enfonce Parfois mes écrits puent l'alcool mon cerveau décolle et donc trop souvent je déconne Parfois ne me suffit plus cet exutoir qu'est l'écriture alors je joue les durs frappant les murs je risque mon ossature car trop je sature [Pont] Parfois j'constate qu'une connerie s'cache derrière chacun d'mes actes qu'au fond j'manque de tact sans blague j'sais qu'ça fait du mal à mes semblables et qu'dans mes veines coulent peine, haine et rage qui n'sortent pas d'mon oesophage j'crie comme un aphone et dans mon cortex vide ça résonne [Couplet 2] Parfois j'dis qu'la vie c'est d'la merde et qu'j'vais finir par me tirer dessus mais jamais j'le fais Donc j'ai l'sentiment d'rendre des êtres déçus Parfois ma tête se retrouve sans dessus-dessous Et ça n'arrive même pas que quand j'suis saoûl Parfois j'gratte du papier pour aller mieux me disant que sans ça j'risquerais d'pas vivre très vieux Parfois en effet j'me rapproche bien près de la rupture vu que sur les pages de ma vie on dirait qu'y'a plein d'ratures Parfois en m'rasant j'ai comme envie d'pa**er la lame sur mon poignet Voir comment ça ferait d'me faire saigner Parfois mon hémoglobine est comme en train d'bouillir mes yeux sont dans l'brouillard on dirait qu'Sheitan veut m'accueillir Parfois mes seules visions sont des désillusions Qui m'poussent à n'plus prêter d'attention jusqu'à en perdre la raison Parfois les errements de mon cerveau Font comme le serment d'me pousser vers les cieux J'suis sérieux, j'crois qu'ma servitude sera pour Satan Parce que parfois j'crois qu'Sheitan me tanne Pour que j'le rejoigne dans son domaine sans joie Parfois les textes que j'gratte frappe mon cortex De leur odeurs acariâtres, mais vu l'contexte l'étrange est que je reste intact Parfois la pluie qui tombe la nuit fait qu'mon esprit s'enfui, et ce sans foi Parfois il arrive que cent fois d'suite j'me retrouve avec du sang dans l'foie car même sans soif j'bois jusqu'à m'retrouver sur le sol Parfois Cho m'apparait comme une inspiration Dylan et Eric des motivations donc pour pas péter les plombs J'dois sans cesse reprendre ma respiration Parfois des images de guns trottent dans ma tête le viseur pouvant être sur ma tempe ou bien d'autres êtres Parfois la paranoïa est ma seule façon d'penser du coup comment faire pour avancer dans mes actions j'n'vois plus rien d'sensé Parfois la rupture qui s'produit dans mon esprit est tangible Les connexions entre mes neurones sont prises pour cible impossible d'rester impa**ible Parfois ma feuille reste blanche aucun lyrics ne jaillit et dans ce cas là c'est comme si à ma mission j'avais failli Parfois j'laisse des textes 107 ans en attente car je ne sais comme les conclure et cela me hante Parfois aussi je sais faire la part des choses et prends conscience qu'il faut mettre un terme à ma prose