tu as l'âge de tes cratères ô vieille lune sage-femme de l'univers s'il en est une tu règnes sur le cours des mers et sur neptune que caches-tu dans tes arrières? une fortune? méfie-toi de ceux qui plantèrent dedans tes dunes leurs oriflammes guerrières bordel à plume la vanité de ver de terre innoportune de ces gros pieds buveurs de bière sans gène aucune que çui qu'à dit con comm' la lune aille en enfer et si à chacun sa chacune c'est toi que j'préfère j'aime à la nuit et sans costume de bain de mer nager dans tes reflets d'écume dans ta lumière comme si je volais dans les plumes d'un être cher fait d'une féérie de lagunes de cirques d'hiver brûlant d'espoir de voir tes brumes qui désaltèrent le nectar du vin que l'on hume quand vient brumaire mon âme y déambule en fun- ambule délétère que le chant libre comm' l'air d'une rose éphémère en volutes d'encens qui fument dans les airs à toi muse entre toutes, ô lune te soit offert que çui qu'a dit con comm' la lune aille en enfer et si à chacun sa chacune c'est toi que j'préfère