La Gale - Fantômes froids 3.0 lyrics

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La Gale - Fantômes froids 3.0 lyrics

[Couplet 1 : Obaké] Le ventre des nuages clignote Sous les lumières épileptiques De la ville malade Sous thérapie régulière aux électrochocs Les symptômes : Regard vitreux, spasmes et convulsions Des crises répétées sur les trottoirs Crises de contractions La salive qui mousse enragée Aux commissures des rues s'allonge [?] mordre le bâton et se laisser avaler sa langue Agoniser en silence Au vu et au su de tous Mourir à petit feu dans l'ombre A force d'être déçu de tout Sous l'oeil hypertrophié de l'objectif embusqué Ou quand la surveillance de ma**e Flirte avec le voyeurisme Courber la colonne comme des figurines sous les gestes hostiles des sentinelles Quand les fusils pa**ent à l'horizontale On lève les mains au ciel On baisse les yeux au sol On laisse les molosses mordre Sous les menaces de merde La nuit j'écoute le pouls de la ville malade au stéthoscope Je crois que son coeur artificiel ne pa**era pas cette époque Elle accouche dans la douleur D'immenses quartiers mort-nés Nourris aux mammelles de béton sans couleur pour des façades bornées Les bouches d'aération s'étouffent Et les égouts qui vomissent Des glaires de goudron chaud Sur les routes pleines de varices Obstruée par le traffic en saccade elle crève d'apoplexie Le plexus se soulève et crache les plaies de l'apocalypse [Couplet 2 : La gale] J'ai comme une guirlande d'ulcères accrochée à mes idées funestes Des kilomètres d'errance au compteur de mes jours de fête Si on me coupe la langue, elle repoussera peut-être Je m'interroge sur le prix à payer, à savoir où je m'arrête Ma mémoire est restée a**ise là où je l'avais laissée Les yeux crevés, rivés à la vitrine qui se brise Lorsque l'eau est partout les corps remontent à la surface Comme pour le rappeler à tous, aucun autre choix que d'y faire face Dans le silence rien ne change à part le rythme cardiaque ça reste une ultime chance pour temporiser l'attaque Au milieu des tas de cendres j'ai le cerveau qui sèche Au fond on est tous tributaires, on avance de dèche en dèche