Je fais effraction Détecte puis déconnecte le système d'alarme avec précision J'injecte mon intellect avec ce fonky thème Je fais interruption, sème les confusions Dilemme, je suis l'homme que tu détestes mais celui que ta femme aime J'attaque à main armée Claque [???] cognac Remarque Signe du zodiaque, c'est le taureau Recto-verso je suis scorpion, petit mais costaud Balance, balance, balance-toi Je le fais bien pour toi Ramène ta bonne femme Mais laisse ton flingue chez toi À moi tout seul je forme un gang Avant de parler tourne dans la bouche sept fois ta langue Pas de tapis rouge d'autographes Je n'suis pas une star mais un jeune de la rue qui taffe De nature dure, de futur un peu moins sûr Pur produit de la censure je mesure mes ouvertures L'écriture en guise d'arme calme l'âme Je biz autour du drame des vacarmes de la came Le respect commence par celui de soi-même On apprend vite à la rue à protéger ce que l'on aime Sa peau Avant tout ma famille puis mes pains-co Poco loco e la calle no saca su coco Né dans une jungle dingue, sauvage et de lianes J'ai fini par manier le micro comme une sarbacane Né dans une jungle dingue, sauvage et de lianes J'ai fini par manier le micro comme une sarbacane J'ai grandi dans la faune, la jungle La loi du plus dingue La où les hommes se distinguent que par la taille du flingue Trilingue Hallo, español, francés tel est le langage des bêtes J'accepte d'utiliser la manière forte quand elle s'y prête Planète guerre, l'enfer sur Terre n'est guère dans l'annuaire Mais erre dans la mer calvaire des cités-bunkers Issu du Tiers-monde, d'outre-tombe où l'orage gronde Je surplombe comme la colombe l'hécatombe qui tombe telle une bombe Je [??] dans tout Paname Mon fonky tam-tam lève les jeunes du macadam Tout s'enflamme, crame, brûle Mais le béton reste sur place [??] La ma**e qui s'angoisse Élevé parmi les bêtes la ville est pleine de tarzans en baskets Plus ou moins adeptes au dialecte de la gâchette La frousse aux trousses [??] Le stress pousse dans la brousse Le grand mange le petit en douce Fils de l'injustice [??] Je suis [?] qui t'hérisse les poils Lis bien la notice avant de kiffer mon style La rue est mère de l'orphelin, l'enfer vert pour certains Je plains l'Indiana Jones qui perdra son chemin L'espoir est le pouvoir de tous les jours Éclaireur sans brouillage j'ai trouvé la porte de secours Né dans une jungle dingue, sauvage et de lianes J'ai fini par manier le micro comme une sarbacane Né dans une jungle dingue, sauvage et de lianes J'ai fini par manier le micro comme une sarbacane Comment ça va? (bien) Qu'est-ce que tu deviens, frangin? Les barreaux de ta taule ressemblent étrangement à ceux de ton ex-piaule Drôle de vie, la routine nuit, la chance nous blouse Ici tout suit son cours, on court toujours après le flouze Le douze coups en main épouse bien la forme des quartiers moches [?] commence par ce qu'il y a dans tes poches gars La mercedes du coin intéresse une jeunesse en détresse Faire du bizness est un instinct de survie pour l'espèce On pince les mauvais garçons, les coince en zonzon Au fond les chances sont minces La rue n'est qu'un long fleuve parsemé d'hameçons Grincent les jours comme les portes d'un pénitencier sans détour La vie là-bas est tellement compliquée Certains pètent les plombs vont chez les fous D'aplomb je reprends mon crayon Le sillon glisse sur le vinyle Gisent mes [?] J'ai l'âme sur la rythmique Puis mon arme automatique (clique) (clac) Ne campe pas [??] en vrac Chaque attaque te plaque quand je me branche sur une prise jack Je suis le sonneur de requiem, même je blasphème le système La rue fut mon deuxième baptême Je me protège des flics comme des virus Nique ta m-(motus) Les guérillas urbaines suivent ce processus La peur, le malaise, l'exil se fait sentir Même au son des flèches que je tire Né dans une jungle dingue, sauvage et de lianes J'ai fini par manier le micro comme une sarbacane Né dans une jungle dingue, sauvage et de lianes J'ai fini par manier le micro comme una sarbacana Rocca, el jefe de la cliqua Arsenal production Pour la Cliqua, 1995, muchacho Aquí voy yo (así me gusta)