Je veux la tête dans les nuages Elle est trop lourde pour mes épaules Les coups de fou, annoncent l'orage Mon Obélix, j'aurai ta Gaule Il faut hisser le blanc drapeau Ce n'est pas le torse qu'il faut qu'tu bombes Pour que la bave du beau crapaud Étreigne sans peine la colombe « Ne forçons point notre talent Nous ne ferions rien avec grâce Jamais un lourdaud quoi qu'il fa**e Ne saurait pa**er pour galant » * Tu ne cesses de me répéter Qu'au lit souvent tu t'ennuies Mais t'es-tu déjà demandé Si ce n'était pas mon cas aussi ? « Les délicats sont malheureux Rien ne saurait les satisfaire » ** Alors je tire l'diable par la queue Pourvu qu'il protège mes arrières Tu veux me voir nue comme un ver Promets-moi donc le septième ciel Et calcule le coefficient De mes belles courbes exponentielles Je veux qu'il y ait anguille sous roche Qu'tu mettes les deux doigts dans la prise Je veux qu'ma lune tu la décroches Que tu redresses ta tour de Pise « Ne forçons point notre talent Nous ne ferions rien avec grâce Jamais un lourdaud quoi qu'il fa**e Ne saurait pa**er pour galant » Tout vient à point à qui s'ra tendre Ne tire jamais à blanc tes balles Sur le sujet je veux m'étendre Sur tes principes être à cheval Tu ne cesses de me répéter Qu'au lit souvent tu t'ennuies Mais t'es-tu déjà demandé Si ce n'était pas mon cas aussi ? « Les délicats sont malheureux Rien ne saurait les satisfaire » ** Alors je tire l'diable par la queue Pourvu qu'il protège mes arrières Pour vivre heureux vivons couchés Sans dessus certes, mais sans dessous Sur mes défauts tu peux loucher Mais n'me laisse pas dormir debout Dormir debout… Dormir debout. Tu ne cesses de me répéter Qu'au lit souvent tu t'ennuies Mais t'es-tu déjà demandé Si ce n'était pas mon cas aussi ? « Les délicats sont malheureux Rien ne saurait les satisfaire » ** Alors je tire l'diable par la queue Pourvu qu'il protège mes arrières * L’Ane et le petit chien, Jean de La Fontaine ** Contre ceux qui ont le goût difficile, Jean de La Fontaine