Je sais même plus où j'ai mal, tout c'que j'sais c'est qu'importe les raisons, qui font qu'j'en suis la à rien faire j'vois plus pa**er les saisons. Le temps s'écoule, j'pa**e du short-claquettes à la veste en cuir. J'vois que des portes s'claquer et grandir une certaine rancœur. Mon cœur n'vagabonde plus il dort dans ma cage thoracique. Mon heure n'est pas venu mais c'est tout comme écoute ma zik, alors quoi ? J'suis juste la pour poser ma brique sans voir l'édifice se faire j'ai tourné l'dos à la vie de toutes façons exclu du match pour avoir buté l'arbitre, aucun retour en arrière possible avec les potes à l'arrière C'est pas qu'j'en bave non ! J'ai juste trop trainé en bas. Eteins mes espoirs trop tôt à voir des gens barges. Rouler la nuit dans des voitures enfumées, à écouter du b**ba du Nas ou du Dre. Déjà 15 piges le besoin d'adrénaline fait qu'on cherche tous les moyens pour faire courir la canine, avec déjà le sentiment que l'monde ne nous appartient pas. On s'écrit des souvenirs pour nos futurs d'incapables. Les têtes sous les parkas au bras très peu de kahba les rares fois où on sortait d'la tèc' c'était pour bouffer un kebab en ville. Avec trop peu d'remparts pour pas partir en vrille si on s'frappait entre potes c'était pour s'sentir en vie… J'reprends les choses en mains 10 piges plus tard, la nostalgie ça prend d'la place comme une guitare. Electrique sont mes versets pas d'Versace dedans, dans ma version quelques sachets vert pour pa**er le temps. Finis d'compter les gens, les trains qui m'sont pa**és devant j'ai préféré m'couper les jambes pour pas m'taper d'crampes. Moi j'suis d'la trempe de ceux qui s'ma**ent les tempes, attend qu'les remp' me montrent l'exemple pour tomber d'la rampe Triste sort j'peux pas y couper, j'remonte la pente avec un boulet accrocher au pied. A force de croche-pied, d'coup d'savates vers la prostate, j'suis prostré OK mais j'traîne la pate jusqu'à la costa, j'irai pas jusqu'au gospel j'fais du blues avec des scratch mon speech c'est juste un spleen avec des Ba**. Pas un string qui dépa**e d'un taille-ba**e, mon prisme est plus qu'opaque à cause de la cra**e. Comme Solaar j'fais d'la bra**e pendant qu'ils crawlent j'ca**e la baraque avec des mots que j'déplore. J'pose mes torts sur feuilles sans m'tuer au tord-boyau, à l'image de ces corbeaux j'traîne la où ça pue l'mort