Kremlin - Atlas lyrics

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Kremlin - Atlas lyrics

Ton dos est courbé du matin au soir et oui c'est une fin en soi. Habitue toi couché la tête relevé sous une balançoire. Prends ces coups comme coupon pour squatter le bureau des pleurs. Soi t'es pur et t'as peur sois t'es dur et t'plains pas. Avancer les pneus à plat ça finit par te claquer. Ça ça te ronge de l'intérieur comme le goudron de tes clopes, voila la peine que t'écopes, bois la doucement cette époque car elle te gave de tout te bourre jusqu'à la quinte de toux. A des octaves des vie d'primates qu'on prêtaient on descendu des arbres avec des tronçonneuses pour les couper. On s'automutile quand on utilise nos autos. Et tu culpabilises quand on a**oit devant des photos. De Yann Arthus machin mais on s'fout d'qui franchement t'as pas troué la couche d'ozone tout seul avec ta renault 14. On t'a délaissé, lesté le poids du monde sur les épaules édulcoré ta vie déplorable à travers les yeux des people. Après c'mauvais mélange, le plat précédé du saut d'l'ange. C'est la bra**e dans l'fumier avant l'plumard un genre de vidange. Ton dos est trop courbé tentative de relaxation relative devant Julien Courbet ou Confessions intimes. T'as l'intime conviction qu'ta vie n'est pas la pire pourtant, tu verrais ta tire à c'moment tu ferais la gueule j'ta**ure La vie est triste mais faut pas pleurer qu'est ce tu veux ? la vérité c'est qu'on va tous crever mon vieux. J'suis pas ton père alors m'prend pas pour exemple et si tu m'entends m'plaindre dans mes sons c'est juste que c'est mon essence Dans ma tête y'a du c**a du ketchup dans celles des gosses y'a du catch et ça négoc' pour du cahs Ah ça les gosses veulent du cash ça entretient l'gachis oublie le foot et ses match on veut d'la tauromachie. Et faire du tort aux machines, sans faire de tour de magie vous êtes à cour de mazout faites un zoom où ça s'agite. Ils voudraient qu'on s'a**agisse mais ça chauffe comme un tajin et la thune nous tient par les parties sans aller jusqu'au coït. La France c'estpas l'Koweit dis-tu bah viens tchecker l'poète quand le système titube tu verras que j'suis pas dupe et qu'cette merde c'est ma dope. Elle tire son jus de ses murs, jaunit par le popo. Les crocos sur les pulls c'est pas des trophées d'cha**e. C'est juste la preuve que pour du tissus on peut lacher des lia**es. Quitte à s'arracher les tifs quitte à y flamber sa caf, quitte à faire des heures sups au taf, quitte à rêver d'pubs gravées pour son épitaphe. La mort parce que je le vaux bien, ça sonne plutôt pas mal et ça ferait fureur c'est d'la balle. Putain qu'est ce que j'balnave, faut dire c'est tout un art. Des kilomètres de bananes, Levy Henry Bernard. J'écris en hiver man après la tombée des feuilles c'est mon côté rat, malgré la rage que j'puise côté rap. J'prends tout mon temps et même plus à contourner les écueils et m'paye le luxe de finir le couplet par etc… Pendant qu'on tripote nos ipods j'attends l'attaque des tripods. Très concerné par la fin dans le monde j'regarde même plus les guignols. J'ai la tête dans l'calendrier maya sous fumée d'haya. J'retroune au match de foot en esperant y croiser Zaya, c'est ignoble Gaya, tes vigobles sont moins pollués qu'tes mers…ça pue la merde. Ton dos est courbé du matin au soir depuis qu'tu t'prends pour Atlas, quand certains n'ont jamais pris la peine de se scruter dans la glace. Alors faut-il être triste ? Faut-il attendre la mort faut-il être peace ? Faut-il s'élever dans la ma**e ou s'pa**er la balle. S'insciter à s'voiler la face, pas d'chiquets y'a plus d'che guevara tout l'monde s'en bat la race