Koni - Canicule lyrics

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Koni - Canicule lyrics

[Scratches] "When you hear the sirens coming" "I can hear the sirens coming" [Couplet 1] La rumeur court chez les scientifiques le phénomène s'intensifie Secret défense faut rien dire ou la psychose s'amplifie On simplifie au strict minimum les informations Mais sur les marchés et forums il alimente les conversations Il paraît qu'il se rapproche, dangereusement Malheureusement plus rapidement qu'prévu pour l'astronome c'est une bévue Il paraît qu'il se rapproche, éblouissant plus qu'à son habitude Le mercure à la hausse vient défier les certitudes L'enthousiasme a vite fait d'laisser place aux inquiétudes En quelques mois le monde comprend qu'la suite des événements sera rude Les choses se gâtent quand la panique prend l'dessus Quand les cadavres ne s'cachent plus Quand l'rationnel n'y est plus qu'on n'aperçoit plus l'issue Appeler au secours n'a plus de sens Prier, hurler, ça n'empêche pas l'échéance [Refrain (*2)] Canicule, mouvement d'panique, hurle, personne ne viendra L'étoile s'approche à grands pas, qui sera là quand elle s'éteindra? Le bitume fond, la flore sèche, même la mer s'évapore Tu cours, cherches une zone fraîche mais tu es déjà mort [Couplet 2] Mine patibulaire sur l'goudron, hiver caniculaire j'te demande pardon Tête baissée, langue pendante, l'œil caché, blessé, stressé Près d'moi ça se gâte, ça se frappe pour quelques gouttes Pas d'doute, j'suis pas loin de m'y mettre, pas loin d'franchir le cap La folie guette, insolation, déshydratation, certains tombent net La trachée sèche, m'étouffe, c'est trash, tousse, crache du sang La force de l'âge me fait tenir (me fait tenir) Mais pour encore combien de temps Les militaires contrôlent la zone à croire qu'il y a encore de l'espoir Tentent de contenir la foule dans un dernier effort La nuit noire est témoin de ces combats quand le mercure est un peu plus bas Mais la nuit sera chaude car les revendications ne manquent pas Les épidémies se propagent à grands pas Rien à s'mettre sous la dent pour nos derniers repas La vie sur Terre s'est fissurée défigurée C'est toute l'humanité qui n'est plus en sécurité Il paraît qu'il se rapproche [Refrain] [Couplet 3] Et déjà mort, et déjà mort, l'enfer est ce feu de forêt Certains préfèrent se suicider sentant la chaleur déferler Tout mon pays est comme Pompéi, je suis apeuré Ma vie défile, j'étouffe et les flammes commencent à m'effleurer À m'effleurer, à m'effleurer, ma peau fond, effondrés Sont les derniers fous qui ont voulu résister Certains se découvrent soudainement croyants, attendent une faveur divine Bible, Torah, Coran dans les mains d'nombreux réticents Réticents, avec l'envie de vivre au fond, l'âme humaine enfouie Nous a amenés à nous réunir dans les rues chaque nuit L'histoire s'arrête d'un coup, ne laisse qu'un bout de caillou poussiéreux Qui suit sa trajectoire, une inconnue de plus pour qui tentera d'voir Une quelconque trace de vie, une fin brutale, une suite logique Sans aucune preuve, aucun témoin pour colporter l'récit [Refrain] [Scratches]