[Couplet 1 : Keroué] On avance en ouvrant des portes, en s'foutant des ordres En redoublant d'effort, sous le vent les corps s'déchirent On retrouve souvent tout en désordre sans suivre le courant C'est en trouvant des strophes que le décor s'précise Déjà doué en cours, fier à mourir, j'veux m'la jouer En somme, déjouer les pièges à touristes Le cierge a coulé, le temps presse En fait, peu d'chance de finir centenaire De quoi dois-je douter encore ? Sans stress J'boucle des couplets en or, pas d'flouze pour rouler en Dodge Ma route est coupée en miettes, et toutes les anciennes règles restent, j'perds des journées entières sous un ciel terne J'traîne ap car on peut t'shooter en vol Ça veut s'bouffer entre hommes, la poire est dure A couper en deux, l'enjeux c'est d'avoir des thunes sans s'fouler Je m'endors, loin d'mes rêves, un pet au coin des lèvres Fuyant l'époque où j'courrais en short dans le jardin d'Eden J'transforme mes sentiments en paroles de Rap D'accord, je rate pas mal de choses à côté La douleur de l'entorse est lancinante, les deux mains dans l'ciment Pourtant je n'cherche pas d'épaule à laquelle m'accrocher, quand Ça s'corse, j'me bats sans m'défiler, en silence Pas d'faute pour n'pas entendre les sifflets, ces temps-ci J'me sens lessivé, loin des grands titres des JT Pas besoin de crier pour faire briller Les lettres de mon blaze d'évangile [Refrain : Keroué & Vidji] Mais quand est-ce qu'enfin j'aurais la paix ? Quand ça ? Quand ça ? À quel moment on aura l'temps d'vivre ? Toi, qui n'a jamais osé l'admettre en face En face, tes fausses promesses deviennent ma hantise Rien n'arrive par accident, différencie le vrai du fantasme Sans ça, le temps défile trop rapidement Rien n'arrive par accident Une place nous est réservée dans l'marbre Encore faut-il que l'histoire soit captivante [Couplet 2 : Vidji] Loin des plages au bord d'la mer en vision panoramique On a l'air palots, la vie s'complique si on rate nos paris Cauchemar face aux forces adverses, on traverse l'apocalypse Qu'il faille être brave ou martyr, je n'serai pas votre homme car J'ai mes propres limites, mes propres tâches Si rien ne sort de Vidji, rien ne remplira ses poches La musique joue un air d'époque en fond d'toile Me rappelle quand j'me demandais encore Pourquoi faire des gosses dans c'monde froid La vie, c'est absurde, y'a pas de responsable C'est la chronique d'un damné, d'ailleurs, c'est mon patronyme Je cherche un idéal pur, à charge de revanche car Ce n'sera jamais grâce au Rap et à leur 'sness qu'on fera nos billes Oui, j'rêve d'une victoire éclatante avec la mention stylée Quand j'rappe, j'ai jamais besoin d'réclamer l'attention Qui sait c'qui peut arriver donc j'veux pas ramer dix piges, dès Que J'empoche le cash des petits certs-con, j'repars avec easyJet C'est pas la vie d'rêve, du moins, celle montrée dans les films Tu veux rejoindre Fixpen mais on est complets dans l'équipe J'avais des plans hier, j'ai dû revoir deux-trois d'mes idées J'veux juste être au plus proche de la vérité J'crois que c'est ça l'essentiel [Refrain : Keroué & Vidji] Mais quand est-ce qu'enfin j'aurais la paix ? Quand ça ? Quand ça ? À quel moment on aura le temps de vivre ? Toi, qui n'a jamais osé l'admettre en face En face, tes fausses promesses deviennent ma hantise Rien n'arrive par accident, différencie le vrai du fantasme Sans ça, le temps défile trop rapidement Rien n'arrive par accident Une place nous est réservée dans l'marbre Encore faut-il que l'histoire soit captivante