C'est ainsi, la vie fait que souvent, tu vis la larme à l'œil Maudits : bonnes sœurs, le créateur lui même, rabbins, prêtres et consorts Pleurent voyant leur corps Jurent, bravant la censure Le temps pa**e mais rien ne s'efface à coup sûr Le huissier de la vie est pa**é Ma mère saigne, mes tantes saignent, mon bloc saigne et je dois mettre ça en verset Le cœur qui craque avant les tripes Je perds le contrôle, nos vies mériteraient un script La mort laisse des plaies béantes Ma nièce me sourit, tue les regrets qui me hantent On se nourrit de souvenirs sur papier glacé Et sans ces morts, controverses et fatalités Les meilleurs partent c'est Injustice pour certains D'autres rien à foutre, te serrent la main Pleurent à l'enterrement, quant à demain... J'émets un doute Je pète mes 16, en ajoutant au texte de James : Hardcore Hardcore comme une famille qui compte ses morts Si demain je pars, qu'est ce qui restera ? Je connais la fin du film, je sais qu'un jour ou l'autre, j'irais mais je me presse pas A moins que tu me traînes de force, que tu mettes un terme à la fête J'ai fait quoi de mal si tu me prives de tout ce que j'aurai pu connaître ? Plus le temps pa**e et plus je te sens proche Tu me regardes, cherches le moment propice Je reste sur mes gardes, attends que ce jeu se finisse Puisse qu'il faut que je m'en aille Un jour ou l'autre, que je mette les voiles pour toujours A quoi bon faire un détour ? Chacun son heure Qu'est ce qui a un sens si demain je meurs ? Les détails prennent de l'importance, de la valeur Dès qu'on te touche, je m'effleure Fuir le destin, impossible, que tu veuilles Mourir vieux ou craquer dans une heure, t'inquiètes c'est pareil Je vis chaque seconde comme un pas de plus vers ta rencontre Vaincre pour gagner sur la vie avant le finish Et il y a si peu de gens qui se rendent compte Je pa**e ici en coupe-vent Et pour mourir, je sais que tu me guettes au tournant Trop de trucs à accomplir, laisse moi encore un peu de temps ! Mec, ma route est longue et j'ai pas de raccourci J'ai juste une ligne droite Mon carburant c'est la soif de la vie Mais certains s'hydratent Alors on cherche le Biz et rubis Juste comme des pirates Et le dos qui cherche les ennuis Font que tout le monde s'y gratte On commence à poussière Donc on prend la haine pour pas pourrir Mais on finira poussière, recyclé, PQ Tout ça pour dire Qu'on veut sa gueule en statue Sur son socle, façon souvenir Pour échapper aux règles et finir dans un fou-rire Les heures pa**ent et on se nique encore Ça, ça veut tout dire Ça sert à quoi d'être trop speed, sans bornes ? Prends du recul, soupire Si on part en couilles, trop fort Trop dangereux, sans s'adoucir C'est que l'homme grandit comme les grands feux juste avant de mourir On se fixe des barrières Genre de bavoirs pour les immatures Ensuite, les moins puissants saignent Imposent la loi de la bavure On cherche règne et on tombe sur une loi de la nature Qui nous enseigne que ton règne finit en braises et ratures Fric : éphèmère Gloire : éphèmère En dessous ici, les grosse caisses, ta life même est éphèmère On s'éteint tous, seuls, à poil comme à l'enfantement Ta fortune, c'est pour ce monde Elle s'arrête à la tombe Si, c'est tes pêchés que t'emportes connard Ce que t'as dans la poitrine, de bon, de mauvais Il y a que ça d'éternel Je kiffe trop les tops, j'en oublie même les 5 prières Le temps t'abats sur ma gueule si si je cane, là, je grille J'aime l'oseille trop putain, c'est maladif Sexe et sh** : tout ce qui nous rend tous faible face à l'Iblis Ennemi déclaré, c'est auch, c'est la guerre ici Tous prêt à tout lâcher en ligne et treillis kaki On pa**e, c'est tout. Fataliste peut être mais lucide Stop une minute, écoute, regarde les gens vivre Ca, c'est pour les frères qui savent négro Prie Dieu, à genoux, le front sur le sol C'est ça le salut !