À ce qu'on dit, au Moyen Âge Les Circé de ces temps-là Attiraient dans les béguinages Par un aimant, tous les soldats Nantis d'armures encombrantes Quoiqu'ils n'aient pas d'envies aimantes {x2:} Jamais à la force magnétique De l'aimant d' l'amante on n' réplique Alors, avec des clefs anglaises Des grues, des poulies, des agrès On essayait d' trouver la fraise Sous le métal du chevalier S'il était méchant, par saint Jacques, On lui remettait sa casaque {x2:} Et on l'envoyait guerroyer Les pacifiques, on les gardait Ceux-là, délaissant la rugueuse Peau de fer si monstrueuse Goûtaient celle des amoureuses Et bataillaient de bon cœur Parfois, quand un gros capitaine Rentrait franc-battant dans le bourg {x2:} Ce n'est pas avec des mitaines Qu'on lui criait "Va-t'en, balourd!" Il est des dames de notaire Qui voudraient l'aimant de leur grand-mère Oui, pour attirer quelque fou Qui ne comprend rien du tout Puissent-elles retirer leur casque Savoir quel est vraiment leur masque {x2:} Avant de batailler gaiement Avec quelque vert galant Moi qui n'ai pas envers la guerre Des amitiés particulières Je leur souhaite de se plaire En compagnie de pauvres hères Qui n'ont dans l'âme aucune lame Aucun tranchant, aucune arme {x2:} Mais des aimants de force égale Pour les amoureuses batailles