(Jeanne Cherhal/Maxim Nucci) Des millions de regards et de larmes à peine essuyées Des millions de pas sur les boulevards, un Dimanche de Janvier. J'avais ta main, petite, dans la mienne recroquevillée. Nos cœurs battaient de plus en plus vite, ce Dimanche de Janvier. Là , nous avions marché en silence, au milieu de la foule immense Et le vent, à notre place, chantait sans fin sur la place. Pour apaiser la peine de tout un pays soulevé Nous étions venus sans peur et sans haine, ce Dimanche de Janvier. Pour garder en mémoire nos héros d'encre et de papier Nous étions restés debout jusqu'au soir, ce Dimanche de Janvier. Là , nous avions marché en silence, au milieu de la foule immense Et le vent, à notre place, chantait sans fin sur la place. Mais depuis dans nos villes et nos villages fatigués Oh ! Dis-le-moi ! Que nous reste-t-il du Dimanche de Janvier ? Que reste-t-il de ce Dimanche de janvier ? Que reste-t-il de ce Dimanche de janvier ? Que reste-t-il de ce Dimanche de janvier ?