J' m'appelle Jean-Philippe Smet, Je suis né à Paris Vous me connaissez mieux, Sous le nom de Johnny Un soir de juin en 1943, Je suis né dans la rue Par une nuit d'orage Oh oui, je suis né dans la rue Oh oui, je suis né dans la rue, Je suis né dans la rue Je suis né dans la ville, Où les murs sont toujours gris Derrière un terrain vague, Où se trouvent les taudis Dans un berceau de fer, Je devais grandir Ne vous étonnez pas, Si je ne sais pas sourire Parce que je suis né dans la rue Oh oui, je suis né dans la rue, Je suis né dans la rue Les gens m'appellent l'idole des jeunes Il en est même qui m'envient Mais ils ne savent pas dans la vie Que parfois je m'ennuie Je cherche celle qui serait mienne Mais comment faire pour la trouver Le temps s'en va, le temps m'entraîne Je ne fais que pa**er Dans la nuit je file tout seul de ville en ville Je ne suis qu'une pierre qui roule toujours J'ai bien la fortune et plus et mon nom partout dans la rue Pourtant je cherche tout simplement l'Amour Retiens la nuit, Pour nous deux jusqu'à la fin du monde Retiens la nuit Pour nos cœurs dans sa course vagabonde Serre-moi fort contre ton corps Il faut qu'à l'heure des folies Le grand amour raye le jour Et nous fa**e oublier la vie Retiens la nuit, Avec toi, elle parait si belle Retiens la nuit, Mon amour, qu'elle devienne éternelle Pour le bonheur de nos deux cœurs Arrête le temps et les heures (bis) Je t'en supplie , A l'infini, Retiens la nuit Les coups, Quand ils vous arrivent, Oh oui, ça fait mal Les coups, Qui apprennent à vivre, Oh oui, ça fait mal Avant de faire un homme, D'un tout petit enfant Il en faudra combien pour qu'il devienne un grand ? Combien de fois à terre il lui faudra tomber Et sans pleurer apprendre à se relever ? Il deviendra un homme petit à petit En apprenant les dures leçons de la vie Les coups, Quand ils vous arrivent, Oh oui, ça fait mal Les coups, Qui apprennent à vivre, Oh oui, ça fait mal (cuivres 1 fois) Aujourd'hui, je sais qu'on n'a rien sans lutter Le prix de l'amour, celui de l'amitié Quand on est le premier, ceux qui vous crient Bravo Et puis ceux qui voudraient vous voir un jour KO 2 fois Les coups, Quand ils vous arrivent, Oh oui, ça fait mal Les coups, Qui apprennent à vivre, Oh oui, ça fait mal Noir c'est noir, Il n'y a plus d'espoir Oui gris c'est gris, Et c'est fini, oh, oh, oh, oh Ça me rend fou j'ai cru à ton amour, Et je perds tout Je suis dans le noir, et j'ai du mal à croire Au gris de l'ennui, Et je te crie, oh, oh, oh, oh Je ferai tout pour sauver notre amour Tout jusqu'au bout Si un mot peut tout changer je le trouverai Il ne faut plus en douter, il faut essayer Noir c'est noir, Il n'est jamais trop tard Pour moi du gris j'n'en veux plus dans ma vie, oh, oh Ça vaut le coup de sauver notre amour Rien que pour nous, De sauver notre amour Rien que pour nous (3 fois) Noir c'est noir, Il me reste l'espoir Quoi ma gueule, Qu'est-ce qu'elle a ma gueule Quelque chose qui ne va pas, Elle ne te revient pas Oh je sais que tu n'as rien dit C'est ton œil que je prends au mot Souvent un seul regard suffit Pour vous planter mieux qu'un couteau Quoi, ma gueule, Qu'est-ce qu'elle a ma gueule ? Si tu veux t'la payer, Viens je rends la monnaie T'as rien dit tu l'as déjà dit, On n'va pas y pa**er la nuit Ma gueule et moi on est d'sortie On cherchait plutôt des amis Quoi, ma gueule, Mais qu'est-ce qu'elle a ma gueule Quoi, ma gueule, Qu'est-ce qu'elle a ma gueule ? Quand tes cheveux s'étalent, Comme un soleil d'été Et que ton oreiller, Ressemble aux champs de blé Quand l'ombre et la lumière, Dessinent sur ton corps Des montagnes des forêts, Et des îles aux trésors Que je t'aime, que je t'aime, que je t'aime Que je t'aime, que je t'aime, que je t'aime ! Que je t'aime, que je t'aime Qu'on me donne l'obscurité puis la lumière Qu'on me donne la faim la soif puis un festin Qu'on m'enlève ce qui est vain et secondaire Que je retrouve le prix de la vie, enfin ! Qu'on me donne la peine pour que j'aime dormir Qu'on me donne le froid pour que j'aime la flamme Pour que j'aime ma terre qu'on me donne l'exil Et qu'on m'enferme un an pour rêver à des femmes ! On m'a trop donné bien avant l'envie J'ai oublié les rêves et les "merci" Toutes ces choses qui avaient un prix Qui font l'envie de vivre et le désir Et le plaisir aussi Qu'on me donne l'envie ! L'envie d'avoir envie ! Qu'on allume ma vie ! Toute la musique que j'aime Elle vient de là, Elle vient du blues Les mots ne sont jamais les mêmes Pour exprimer ce qu'est le blues J'y mets mes joies, j'y mets mes peines Et tout ça, ça devient le blues Je le chante autant que je l'aime Et je le chanterai toujours (Bis) Il y a longtemps sur des guitares Des mains noires lui donnaient le jour Pour chanter les peines et les espoirs Pour chanter Dieu et puis l'amour Le blues, ça veut dire que je t'aime Et que j'ai mal à en crever Je pleure mais je chante quand même C'est ma prière pour te garder Toute la musique que j'aime Elle vient de là, Elle vient du blues Les mots ne sont jamais les mêmes Pour exprimer ce qu'est le blues 3 fois Toute la musique que j'aime Fin