Ne me regardes pas de trop près, tu risques de te faire du mal D'autres comme toi ont essayé, mais je n'ai pas ouvert les bras Je n'ai pas ouvert les tas de cicatrices qui m'rendent si pale Je n'ai pas ouvert le bal car les danseuses d'ici sont rares Je n'ai que ma plume à qui tout confier, elle ne me jugera pas, ne me jalousera pas d'aller lire un autre livre qui me plaît À vouloir tenter l'impossible, la réalité prend un coup Je me suis laissé dépérir car l'imaginaire est plus doux Tu sais, j'aime tout contrôler mais j'ai peur de mal faire De te voir m'aimer d'un côté et de l'autre de devoir m'y perdre, j'ai peur d'me noyer dans tes yeux, de devoir tout recommencer De voir l'étincelle prendre feu et d'être la seule à aimer Est-ce-que tu seras là dans les moments les plus dures ? Est-ce-que tu oseras laisser là ton pa**é pour une aventure ? J'ai l'impression de m'isoler; depuis que j'aime moins faire la fête Je crois que mon heure a sonné depuis que tu restes dans ma tête R : Je ne peux t'offrir ma plume, mais elle peut te dire qu'elle t'aime bien Je ne peux pas t'offrir la lune, mais elle peut nous donner l'refrain Ô belle nuit, Ô belle sagesse opportune Je souhaite qu'enfin l'ennui m'oublie et qu'il cesse de m'importuner Est ce qu'on devra faire comme les autres, s'aimer et s'oublier? Faire de cet amour une note que l'on écrira au pa**é ? Se détruire pour monter la côte de notre pa**ion écorchée ? Se fuir pour revenir en force au-delà des mots délectés ? Souligner les défauts de l'un; après l'avoir vu changer, comprendre que l'amour est dessin et qu'il n'est jamais terminé ; Tu sais que la peur est un frein, mais j'veux te voir l'accélérer Peut-être qu'à deux on peut enfreindre les règles de la société Je peux tout compromettre si je me sens partir, oublier ma carrière peut-être, pour voir ton âme s'agrandir De ma gêne prône un silence qui ne me permet pas de dire ce qui m'emmène à me lancer là où je n'saurais plus partir Ne me demande rien, j'ai déjà tout compris Ne me montre rien non plus, j'te ferais découvrir la suite J'ai beau imaginer les faits; pourtant rien ne se pa**e Viendras-tu un jour corriger, les fautes de frappe qui me préla**ent ? R : Je ne peux t'offrir ma plume, mais elle peut te dire qu'elle t'aime bien Je ne peux pas t'offrir la lune, mais elle peut nous donner l'refrain Ô belle nuit, Ô belle sagesse opportune Je souhaite qu'enfin l'ennui m'oublie et qu'il cesse de m'importuner