Hugo TSR - Eldorado lyrics

Published

0 622 0

Hugo TSR - Eldorado lyrics

La France, vaste sujet, j’viens t’résumer son drame Le déclin d’mon pays a débuté avec une guerre mondiale 1940, français, allemands ne s’embra**ent pas, font chambre à part Mais bizarrement on voit pousser des chambres à gaz La même année : Hitler et Pétain marchent côte à côte Depuis rien n’a changé, peu d’résistants et beaucoup d’collabos 1945, libération, c’est c’qu'ils font croire C’est que l’début d’la fin, crimes et violence d’un coup vont croître Tout est détruit, maintenant on parle de limitation Mais quand il a fallu construire, on a appelé l’immigration Il fallait les loger, nouvelle génération d'ghettos Foutez les moi là-bas de toute façon ils puent, la plupart sont gué-dro C’est c’que pense tout bas beaucoup d’toubabs à cette époque Donc tout part en Europe, si t’es pas tout pâle on t’écoute pas 1954, guerre d’Algérie, Le Pen au garde à vous Aznavour parle d’amour, les ouvriers logent dans des cages à poules Cités dortoirs ou l’trottoir, on les range tous là-bas Les étrangères : on les aime sous la table ou des bananes autour d’la taille Pays d’mon enfance, avec le Diable, ils pactisent Bienvenue en France : Terre d’asile psychiatrique Eldorado, j’parle de c’pays là où la police règne Eldorado, la liberté c’était qu’un joli rêve J’dis pas qu’c’est d’sa faute mais malgré tout faut qu’elle a**ume Qu’elle ra**ure les p’tits d’ici, ceux qui s’dissipent avec la fume’ Eldorado, mais une fois les pieds sur terre ils savent Eldorado, y’en a qui tentent le train d’atterrissage Pays d’mon enfance avec le Diable, ils pactisent Bienvenue en France : Terre d’asile psychiatrique Entre la merde et les rats morts, les darons s’en rappellent Souvent c’était la morgue, c’était la mode des arabes dans la Seine Les immigrés qu’on mettait à part ont eu des gosses Pas une seule ligne sur l’esclavage, normal qu’ils enculent l’école Problème identitaire, le cul entre deux chaises, c’est c’que les potos vivent Ni complètement français, ni étrangers, des genres de prototypes Voient leurs darons se ca**er l’dos pour un SMIC Ça d’vient très chaud quand t’as un alcoolique pour instit’ Réussir en ZEP, c’est mille fois plus d’efforts alors quand Il voit où sont les lia**es, il prend son premier kilo d’afghan Parents à l’usine, faut être lucide, il a pas c’t'idéal Normal il déraille, ça va bicrave à la sortie des halles L’heure du premier serrage après tant d’embrouilles et tant d’bla bla Il d’vient parano et fuit les keufs comme un sans papelards Même après sa sortie, il s’ra toute sa vie attaché C’est foutu, plus l’droit d’taffer, casier taché, une vie quasi gâchée Eldorado, j’parle de c’pays là où la police règne Eldorado, la liberté c’était qu’un joli rêve J’dis pas qu’c’est d’sa faute mais malgré tout faut qu’elle a**ume Qu’elle ra**ure les p’tits d’ici, ceux qui s’dissipent avec la fume’ Eldorado, mais une fois les pieds sur terre ils savent Eldorado, y’en a qui tentent le train d’atterrissage Pays d’mon enfance avec le Diable, ils pactisent Bienvenue en France : Terre d’asile psychiatrique