Gee Futuristic - Testament lyrics

Published

0 126 0

Gee Futuristic - Testament lyrics

[Couplet unique :] J'pense à la mort constamment, c'est l'dernier testament Rédigé consciemment, fais comme si j'étais mort récemment J'rappe pas hardcore pour fasciner les bourgeois Comme les autres rabats-joie Évite de m'faire remarquer devant les gens, calme ta joie Trop sincère pour la jouer star pourtant le plus brillant de la constellation Vous l'savez tous : gardez vos prix, vos Révélations Pas besoin de vos fel**tions pour maintenir l'érection J'me sens toujours seul dans ma direction Ma voix te surine, mon son dévalorise leur frime Exprime, crime, trime, centime, je porte mes couilles en guise de bling-bling C'est la fin du monde, prends mon style comme un signe Plus tu me détestes, plus je progresse et ce jusqu'à ce qu'on m'a**a**ine Bouge la tête comme un co-co-co-co-coq, picore mes rimes Tu peux me chanter la main sur le coeur comme un hymne Ma parole est plus fiable que l'amitié, plus claire qu'une vérité Mes regrets sont biens dans leur peau irritée Rescapé de l'immaturité, richesse de la précarité En toute humilité, j'ai plus de quatre vérités Je suis bon qu'à militer contre le système Faire outrage aux autorités, m'faire embarquer, menotter sous les sirènes Je suis ce microbe excédé de problèmes Qui ca**e sa dernière bouteille d'Heineken Pour tagger sur son bras toute sa haine Étalé au milieu de l'avenue avant que les "Pin-pon" n'interviennent J'ai marché aussi loin que j'ai pu, j'suis devenu ce que j'ai pu On est maître de son corps comme on est maître de son véhicule On n'est pas maître de sa mort mais on est maître de son vécu Je suis né sans garantie, et quand on souffre au ralenti Vient l'idée de violer ces envies Qui te conditionnent à dégainer face à toi-même, insulter la juge Et ta daronne n'est pas au bout de ces peines que tu purges Le meilleur des refuges est dans le din, ça te donne une bonne mine Les ablutions te purifient les mains tachées d'hémoglobine Fier d'être m**m, que Dieu me guide si j'en suis pas digne Avec ou sans la tâche au front on est des gens bien, au fond on est hnine Même la sagesse ne rend pas parfait, ressens la bonne intention Bien que j'avoue être mal placé pour donner des leçons Étrange paradoxe entre les actes et les mots Car c'est toujours la guerre entre mes anges, mes démons Les tentations me tournent autour, m'affaiblissent et me détournent Trop d'boules et de thunes dans la nature, t'as la tête qui tourne Satan ricane quand tu te lèves pas pour faire soubh T'entends pas l'adhan mais l'appel des sous même quand t'es sourd Pour ceux qui boient la ta**e dans la hrra, blam blam J'envoie des signaux pour les naufragés dans la haram Parce que le ghetto veut faire briller la zermi Visage grillé qu'on essaye de faire pa**er comme un faux permis À la prière on s'y est remis, à défaut d'tarder de la faire Harami fier, tape des roues arrières dans les couloirs de l'enfer V'là l'ardoise de pêchés, on espère être repêchés On prend notre temps au lieu de se dépêcher On cherche un plan, thune ou ne-chié Certains ont l'air de se faire chier quand un frère est en train de prêcher Rien que ça jure hakdin Islam, bourré ou perché "Génération Sacrifiée" a déviergé ton rap conscient, engagé J'en ai perdu mon sang pendant que les autres se cachaient Métissé par le mal et le bien, je renie pas ma couleur J'en ai le poil hérissé d'en avoir vu de toutes les douleurs "Regretté" t'a mis en pleurs, donné la force et même poussé À fouetter tes efforts comme un cheval pour avancer Ma vie une métaphore, ne mords pas la main qui t'a nourri Ne me juge pas et prends le bon côté d'un fruit pourri J'ai misé le peu de bien que j'avais en moi J'en ai cédé un bout à celles qui ont un gosse de moi Les épreuves peuvent faire de toi un homme meilleur Faire de toi le meilleur, pour faire voir en toi un monde meilleur J'ai flirté avec la peur sous la menace d'une arme J'ai nargué la mort écartant les bras, perdant mon calme J'ai fait des fautes que le Sheïtan a sifflé J'ai forniqué, j'ai fumé, j'ai bu, mais jamais sniffé J'ai braqué, j'ai frappé, j'ai baffé même tirer pour briefer Mais jamais baisé un pote, pourtant mon dos est bien griffé J'suis le bonhomme qu'on a jamais vraiment aimé J'ai présenté l'avenir à mon prochain, en retour il m'a blâmé Je suis venu en paix, illégalement armé J'ai appris le maniement sans l'armée, l'instinct de survie le permet Sois t'agis sois tu crèves, que Dieu me préserve La morgue te conserve et au chtar faudra faire évader tes rêves Mon rythme de vie, pimenté de jalousie, d'hypocrisie M'ont entraîné dans le courant de la frénésie Et diminué par conséquence ma clairvoyance Car on tire profit de ton talent et ta vaillance Il a fallu que la lumière s'éteigne pour que je prenne conscience Et apprenne à reconnaître les amis d'circonstance Angoissant, stressant, de se réveiller la bouche en sang Vu qu'on s'endort dans les bras de la fureur en se mordant les dents L'estomac noué, on pète dans les draps, rêvant d'être libérable Bercé par les cris des rats à qui je dédie ce rap Car ils n'ont pas craché sur le reste de la gamelle Que j'empoisonnais à l'eau de javel J'les voyais crever dans ce monde cruel C'est la vision qu'on a de l'intérieur d'un trou de balle 40 degrés à l'ombre, j'ai pas rasé les murs des promenades Check, check, le code de l'horreur, jugé par le code pénal Pour moi c'est ban*l, j'veux dire c'est pas l'affaire Bonnal Pa**age à tabac médiatique, rien de dramatique La solitude c'est ma pote, ma pute, elle me charme en public Une petite larme émotive pour la daronne appelée à la barre Comment plaider contre l'un de ses fils quand l'aîné risque le placard La proc' une arbiya rachetée par l'Etat Maître Haïk n'y peut rien et je suis pas le frère de Rachida Ma vie mise à poil, les journalistes ont la barre Pinocchio mythonne, il veut ma place et ma part Prends pas ton grand frère pour rival, mais pour exemple Sache que si on te regarde un peu, c'est parce que tu me ressembles Pourquoi tu cours, en criant "Police, au secours !" J'allais pas te tirer dessus mais peut-être te crosser par amour Je rigole, on choisit pas sa famille Je pardonne, parce que notre chère mère est encore en vie À chaque mal un bien, on en sort grandi, quand on chute on rebondit On se refait comme des bandits, l'album sort en condi' M'raconte pas ce qu'ils ont dit, ça change rien à ma destinée Ma galaxie est trop agitée pour la dessiner Rien n'est calculé, naturellement on se distingue J'ai toujours fait la diff', c'est pour ça que je me sappe en Distinct Je suis pas né dans la soie, Ikbal et moi on n'a pas d'autre choix Que de banquer et voir nos gosses crier de joie J'ai le mort, j'suis bon qu'à péter le score, j'remplirai Bercy à ras bord Mes sons pa**ent les frontières sans pa**eport La plupart reconnaîtront le taulier du hardcore Te prends pas la tête, même les prophètes n'ont pas mis tout le monde d'accord J'honore la "Thug mental" à l'échelle mondiale Ma musique s'épanouit partout où les gens ont la dalle On est pas des perdants on gagne à coup sûr, comme Hollyfield Tes oreilles garderont mes traces de morsure quoi qu'il arrive Si je me fais tuer je sais qui ira me venger. Provoqués par le don que j'ai Les jaloux se réjouissent de me savoir en danger En isolement dans la pire des maisons d'arrêt Les menaces de mort font naître une angoisse à te foutre une diarrhée Le malheur du grand aigle fait le bonheur des pies Mais leurs chances sont bien maigres en cette période de répit En dépit des évènements je bondis de rêves en cauchemars Ne fais rager que les crevards, ma réussite un traquenard Ces rapports conflictuels visent l'auto-destruction Maîtrise tes pulsions, ne laisse pas l'orgueil prendre les décisions La roue tourne, c'est chacun son tour Je suis du bon côté du pompe et t'es parmi ceux qui courent On peut te libérer de cette vie sous caution à notre stade On parlera de paix avec mon gloque scotché sous la table Je baisse pas la garde, même devant un manchot Ils jouent les caïds au mic, mais devant la rue sont moins chauds Impulsif de nature, à en faire trembler les autres créatures De ta fenêtre, tu me vois triste, sur le banc comme un monstre abattu On traîne la nuit entre malheureux, rien de glorieux Mon coeur est trop cuit, mes acquis ne me rendent pas si heureux Pro et sérieux, ma renommée je la dois qu'à moi-même Je vais là où mon rap m'emmène, n'accepte pas tout ce qu'ils me ramènent Ni cornes ni auréoles sur ma tête qu'on se le dise J'préfère qu'on me crève qu'on me rackette, mémorise J'suis pas maqué, mes couilles sont pas truquées ni imposables Paré aux croisades les yeux ouverts dans une tempête de sable (ROH2F) Comme Nike, mon blase est une marque Quel plaisir de pouvoir se matter dans la glace du 94 (RO-ROH2F) Quel plaisir de pouvoir se matter dans la glace du 94 Paroles rédigées et annotées par la communauté française de Rap Genius