Tout les caviars du globes peuvent aller se rhabiller, Il existe bien plus noble sans l’odeur des billets, Je te parle de partage, comme une bière en terra**e, Qu’on se le dise, y’a pas d’âge, pas de régions, pas de cla**es, Tout le monde le savoure, quand arrive les beaux jours, Ce petit bonheur en tranche, le poulet du dimanche, C’est comme une religion où y’irait pas de conflits, C’est comme des élections où y’aurait qu’un parti, La seule bataille peut-être, c’est pour l’aile ou la cuisse, Comme couloir et fenêtre, comme Ricard ou Pastis, Tout le monde à hésiter, sur la pointe des pieds, En retroussant les manches, le poulet du dimanche, Bien plus qu’un plat en sauce qui rappel la famille, Avec le ton qui hausse, souvent pour des broutilles, Un sot-l’y-laisse pour trois, un morceau de blanc pour deux, C’est une galette des rois où tout le monde gagne un peu, Même les végétariens, ne manqueraient ça pour rien, Personne peut être étanche, au poulet du dimanche, Tout le monde l’a vécu et chacun y a gouté, Je crois que même le sécu pense à le faire rembourser, Je pourrai te parler des heures de ses vertus sociales, Mais je te laisse pour l’heure, non c’est pas que j’ai la dalle, Mais le boucher va fermer, et je veux pas me retrouver, À être là comme un manche, sans poulet un dimanche