Furax - La boucle lyrics

Published

0 200 0

Furax - La boucle lyrics

Couplet 1: Les larmes du monde, Nessbeal aucun plagiat J'ai découvert ton son, 1h du mat', perdu dans ma brousse La barbe m'en tombe, je respire une bouffée d'hiya La bouche entrouverte, j'entends cette voix et pioche dans la trousse J'écris, deux points : j'suis plus très loin de la noyade Personne ne croira ces mots, pourquoi? Des lyrics de base (...), phares éteints, pour un dernier voyage Un rond point, une déprime, un choc pour une conduite de gaz Et c'est triste, j'cherche la fuite, j'cherche à tourner la page Mais elles sont collées par ce liquide qui s'acharne à la tache J'ai sauté de l'étage, moi? J'habite un rez-de-chaussée Sans voisins, sans rues, c'est la merde, c'est chez moi, viens pas te déchausser Je deale de la mélancolie au kilo, j'ai une soudaine envie d'être mal poli Le soir j'dors pas si j'suis pas pilot J'aurais jamais cru qu'un jour je pourrais penser ce que j'm'apprête à écrire Pour me repousser, la vie a fait de moi c't'homme amaigri Mon âme est grise, depuis que j'ai marché dans ce couloir Depuis qu'ils m'ont dit que les couleurs ne seraient jamais pour moi Alors on me teste "Vas'y pour voir!", c'est pas bien méchant Fu? C'est quoi? Rouge ou noir?, ça rigole dans les chambres C'est la galère dans un champ à briser le tempo dans les temps Je vide mon chargeur pour me louper quand je l'aurais sur la tempe Comme lestés au fond de l'étang, l'homme se met dans tout ses états Ce qu'elle a fait prouve bien qu'elle vaut pas plus de deux pesetas Insignifiant, comme un baisé de ta**', voila mes projectiles Face à la menace qu'est la police, comment être objectif? Sale keuf! Polychrome 7, voilà le nom de mon gang Hey Shérif! La grosse sucette! voila le nom de mon gland Parce que tes gestes, mon grand, ne sont pas mesurés On baise ta mère mais que sur la mesure si ça peut te ra**urer On squattera jamais les mêmes bancs, ni le même parking La haine n'est pas portée par le vent mais tu sais bien par qui J'écris, deux points, 2 novembre : tout est dégressif Sauf l'eau qui monte et pousse mon radeau vers les récifs Sur un matelas sans drap, je pense de plus en plus à l'exil J'danse avec mon île la nuit sous les feux de la résine C'est la seule médecine qui me soulage quand je me fais bébar Et impuissant face à la rage d'un clébard dont on ne peut me séparer J'aurais cru être tranquille, après deux grosses barres Mais le meilleur des tossma ne cha**e pas le pire des cauchemards Alors je sors avec mes couzs pour un match de stadium Je kiff l'instant où je nous vois sur la pelouse en survet' Palladium J'aime être avec ces frères que je t'ai tant décris, ouais Avec eux j'pense à rien, c'est clair, c'est ça que j'tentais d'écrire, ouais Je compte plus les fois où j'ai voulu cesser Une semaine se pa**e à regarder le mp3, le câble JVC Et la feuille blanche peu à peu se noircit, moi J'suis rongé jusqu'à l'os mes mots dans un bain d'acide J'insiste, j'aimerais te dire que tout me rend solide Mais j'ai mal de voir mon père que la douleur clout dans son lit Ne sois pas impatient fils et ne dis jamais jamais J'ai pris conscience que ma mère vieillit et je lui ai jamais dis que je l'aimais Je sors cette phrase, signé de pouls, si réelle qu'elle m'effraie Avant j'étais beaucoup moins faible, c'est tellement vrai, je change Ne me dis plus que je mûris, j'ai l'impression de mourir Devant la mort j'aurais souris, maintenant une tendance à courir T'as la rage, et zyeutes la mienne Violente comme la bannière étoilée pour le souvenir d'une famille vietnamienne Je retranscris mes états d'âme et transpire sous la barre Je me calme au zetla, damn, quand j'suis trop saoûl à bord Quand je suis saoûl, au bar, bourré Quand je pars en couille, du retour au bercail Imaginer ça, j'sais pas si tu pourrais Du sang sur les poings, la folie coûte cher Frapper fort dans un parpaing n'enlève pas le mal mais quelques bouts de chair [Couplet 2] Frère, je suis en boucle et j'en perds le sommeil Mes plus beaux rêves viennent de sauter sur une de vos mines antipersonnelle Je regarde le miroir et j'me dis "Faut que je sauve ce type" Lui dire de pas troquer son stylo noir contre une arme soviétique Avant je graillais la vie avec salade sauce blanche Maintenant je la vomis sur le parquet pendant que tous mes soss se branchent J'ai pour la vie les yeux rouges vifs 27 balais, 10 ans de camping sauvage poto, voila où je vis Mon seul rayon de soleil, voir le frèro sortir Ma crainte c'est de le revoir partir pour une histoire sordide Un bon point pour amortir ton cul à côté du baveux Une justice qui garantira ta fin montrant tes aveux On a perdu trop de temps, ici rien n'est plus important Que de marcher sur le droit chemin avant d'être impotent Poto, ton corps sur la potence Ils veulent le voir se balancer de droite à gauche poussé par le vent d'autan Avec R.E.D à rêver du jackpot Forcés de constater que nos vies et la cagnotte ne seront pas potes Et à chaque fois c'est la même à parler de ci et ça Les solutions ne viennent pas même après 66 messages Mais y'a pire que ça, j'pense à Imran de sa Tchétchénie natale La-bas, les jeunots ont des armes car l'armée russe est une bâtarde C'est ce qu'il me dit le soir tard lorsque l'on s'attarde La guerre marque le survivant de façon fatale Je joins sa peine à la mienne en écrivant ces mots Dur comme creuser sur la pierre pour enterrer ses morts Transcrivez ces notes, écrire comme respirer c'est notre Raison de vivre mais aujourd'hui le rap français c'est le nord J'ai appris qu'ici si t'es pas rapide c'est pas la peine Tu te feras faucher par l'arbitre et rama**er à la pelle Après tout ça mes derniers mots ne seront pas maléfiques Si t'as pas compris le morceau, c'est qu'entre nous existe un Pacifique Rien ne sert de ramer les pagaies dans la merde Rien ne sert de vouloir la perle sans penser la perdre Rien ne sert de regretter le temps pa**é Cette époque bien loin des casquettes, Van Basten au Milan AC On a coulé des litres et des litres d'eau sous les ponts Depuis la fôret de l'Hautil, et Paris sous les bombes Avant tout était à gravir, tout semblait bon Maintenant la vie me ravit un peu comme se marier sous les bombes J'avais caché ma peine comme de la coke dans l'estomac Laisse tomber, j'ai trop gavé le sachet, il s'ouvre et c'est le coma Comment faire autrement que de parler de mes traumas? Risqué, comme cette pute qui dit qu'elle en a trop marre à son croma Ma tristesse laisse des traces comme ce chalutier Le genre de marée noire qui te terra**e, laisse-toi faire sans lutter Parait que la fin est salutaire Alors voila celle de ce texte, j'ai signé "Pace et Salute" frère