Quand tu regardes à travers la fenêtre - Tu sais, celle qui donne sur la rue - Tu espères qu'un jour peut-ètre Tes frères humains ne seront plus Ce troupeau soumis et complice Des maîtres d'un monde parfait Où l'on entend rire la police Dès que la justice se tait Quand tu regardes le feu du ciel - Tu sais, celui qui caresse ta peau - Le soir au coucher du soleil Tu penses simplement "que c'est beau" Tu as choisi d'être lucide Pour créer ta réalité Et c'est toujours toi qui décides De la voie que tu dois trouver Aujourd'hui t'avais pas envie, t'es pas allé travailler Te justifier te semble superflu Aujourd'hui tu ne veux plus perdre ta vie ý la gagner Alors tu n'iras pas demain non plus Quand tu entends ý travers le mur - Tu sais, celui qui est trop fin - Les cris de tes voisins obscurs Lorsqu'ils baisent comme des chiens Toi tu appelles "mon amour ! " Ta solitude te répond Fidèle comme au premier jour Jamais elle ne te dira non Puisque la seule chose qu'il nous reste C'est aimer, aimer, aimer Tu remplis chacun de tes gestes De liberté Tu n'as pas besoin de papiers Ni de drapeau et caetera Pour prouver ton identité Tu sais que l'anarchie vaincra