Franck Steckar - Revue de détail lyrics

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Franck Steckar - Revue de détail lyrics

On est de sacrées meneuses d'hommes Dans notre régiment de cavalerie Les cavaleuses on nous surnomme Les dragonnes ou les walkyries Car nos yeux n'sont pas dans nos poches Pendant le conseil de révision Et s'il faut s'en taper des moches On a nos petites compensations Ainsi durant que la nouvelle cla**e Se présentait à nous sans caleçon On a toutes chaviré des châsses En voyant parader Gaston La colonelle frôle le malaise Devant son mètre quatre-vingt-treize La commandante elle flashe un max Sur son cent-vingt-huit de thorax La capitaine perd la bataille Autour de son quatre-vingts de taille Et la lieutenante son self control En vérifiant son tour d'épaule Que sa cuisse fit un bon soixante Laisse l'adjudante pantelante La sergente oublie toute conduite Pour son biceps de quarante-huit La caporale est expirante En annonçant "Mollet: quarante" Bref toutes les filles avaient un jeton Pour l'un des appâts de Gaston Mais moi qui ne suis que simple soldate Moi j'faillis bouffer ma cravate En zieutant, si je puis m'permettre Ses charmants vingt-cinq centimètres Alors les officières bien vite Se saisirent de la nouvelle recrue Et l'entraînèrent chez le garde-mites Pour un habillage de leur cru Il fallait les voir les bougresses Frétiller autour du mannequin Choisir les brosses, choisir la graisse Pour lui faire reluire les brodequins Se transformer en essayeuses Derrière le comptoir du fourrier Et faire a**aut de judicieuses Retouches au costume du guerrier La caporale a une recette Pour que ne plissent pas ses chaussettes La sergente prône que son calcif Doit être aussi court que ses tifs L'adjudante, que Dieu la protège Enduit ses guêtres d'un blanc de neige Un treillis qui dessine ses hanches Exige la lieutenante qui flanche Son ceinturon, la capitaine Lui ajuste ainsi qu'une gaine Pour que la commandante voie ses fesses Bien cambrées sous le battle-dress La colonelle dit "Quelle merveille Ce petit calot sur son oreille" En somme toutes les filles du quartier Se prenaient pour Jean-Paul Gaultier Mais moi qui ne suis que simple soldate Mais moi, mordillant ma cravate Ce qui me plaisait, si je puis me permettre C'était ses vingt-huit centimètres Mais je vous vois branler du chef En m'entendant avouer franchement Ce qui quoi qu'étant a**ez bref Exalte ainsi mon sentiment Et j'devine alors la méprise Et l'équivoque de mes propos Il faut donc maintenant que j'vous dise Pour ne point déshonorer le drapeau Que ce que je chante légère Ces trente centimètres mettons Sont ceux de la petite fourragère Dansant à l'épaule de Gaston