Francis Lai - New York City Transit lyrics

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Francis Lai - New York City Transit lyrics

N.Y.C. transit, ce son transpire, l'essence du rap, gars N.Y.C. transit, où se forge mon art, la base même [Couplet 1] Qu'est ce que j'comprends ? J'suis là qu'pour signer l'autographe ? Carpette à la télé, et faire le pantin d'vant les photographes Dans les dérapages d'auto graves, ma renommée naît à NY Dans l'D et s'propage bientôt sur un phonographe Moi et ma trempe, pas d'Sony ni d'phonogramme J'affute mes armes là où s'vend la coke en kilogrammes Tellement j'ai la dalle, j'pyrograve, mes rimes oscillent au grave Lave dans mes veines, tous s'rappellent d'moi comme d'un minot brave Cul sur les marches 36 et Neptune Avenue, paumes de mains vers l'ciel, priant Hélas le miracle n'est pas venu Ainsi coule ma routine, weed et cornflakes Des potes s'évaporent d'la surface, dommage, cette vie est complexe Alors j'm'évade casque Koss sur les lobes, gloire à la fraude J'traverse Brooklyn comme on traverse le globe Dans l'Hip Hop j'crois en la puissance de la prod, en la puissance de la prose Et pas qu'on rappe mieux quand on s'touche le zob C'est c'que disait p'tit John, Aujourd'hui il est mort, moi j'm'en sors, putain J'pense à sa femme et ses mômes À fond dans les rues d'East-Ny G-Rap dans l'poste, michtonneuses "Pazza vita e Note" P'tit rital dans les ghettos d'la Grosse Pomme, tout jeune on rêve d'amour Et on s'tape qu'des grosses connes Acheter les phyllies raide au comptoir des d**tores On parle fort mais faut savoir s'tenir Quand les merdes rappliquent, ça part fort, c'est là où j'ai fait mes cla**es Coney Island 36eme rue, nerfs de glace mec Accepte ou déteste le son, j'en ai rien à foutre de toute façon [Refrain] C'est New York City transit, là oà la vibes naît Où l'énergie du rap s'construit Imbrications de phrases complexes et de métaphores A Fort Greene : tranches de vie, ici combien l'espoir mange de vies ? [Couplet 2] Entre taf et java, les coups d'fil à ma mère pour voir si ça va J'brûle mon temps dans l'park On tape le foot avec les jamaïcains, gratte 2 côtes au barbecue Gratte ces premières notes, le dos sur un érable Coup d'boutoir dans un quartier minable J'entraîne mes synapses, apprécie mes laps de temps d'bonheur formidable Brown bag et bière avec Derreck au Keyfood Une voiture ban*lisée, ça regarde mal, qu'est ce qu'ils foutent Descend à la 31st p'tain là-bas qu'est-ce qu'ils shootent Croise des équipes lourdes, les Jeeps s'roulent Ça parle "crack et Loot" Été 87, nuits d'fou Scott la Rock perd la vie dans l'Bronx, (Allah rah mou) Nous on traîne à Nathans, c' est midi pile ouais On entend l'bruit des Glocks, et l'chauffeur qui braille : "Last stop Stillwell" C'est N.Y.C. transit, 2 ans et demi d'ma vie où les ans Sont des jetons luisants qui s'dépensent vite Ma mémoire lie ces rimes éparses, comparses, d'la revanche D'un gosse aux 1000 stigmates marque d'un départ dégueula**e Qui était là quand j'tombais à part Aïsha ? Qui souriait à ma gueule de craps, en c'temps là, AKH n'était pas official Affiche ça, fais le savoir Comme à ces putes qui ignorent qu'ils sont la grâce à Richard Pour nos rêves communs, mon style verse des larmes Aussi charge un bac de maxis à l'Eden et lis ça Les trains portent nos délires, dans c'dédale, superbe caravane Dieu sait où ça ramène, si j'crois les paramètres, apparemment ça rame Par respect j'mets du vrai dans l'histoire Et narre un des plus beaux volets dans l'rap qui sait [Refrain] C'est New York City transit, là oà la vibes naît Où l'énergie du rap s'construit Imbrications de phrases complexes et de métaphores A Fort Greene : tranches de vie, ici combien l'espoir mange de vies ?