Ils étaient a**is dans le parc A regarder glisser les barques Jusqu'à ce que soudain ils remarquent Le soir tombant au-dessus d'eux Ils comprenaient qu'il valait mieux qu'ils se trouvent un nouveau décors Que la vie ne tient qu'à un simple coup du sort. Ils ont longé le vieux can*l Vers un hôtel triste et ban*l Un peu gênés, un peu mal Sous les néons aveuglants La chaleur montait lentement Jusqu'à leur traverser le corps Comme un train lancé sur un simple coup du sort Un saxophone jouait quelque part Elle se souviendra du miroir Des stores ca**és qui laissaient voir La lumière du jour naissant Elle laisse une pièce en sortant Au mendiant qui attend dehors Sans se retourner sur ce simple coup du sort Au matin d'un coup d'oeil rapide Il voit bien que la chambre est vide Il dit que c'est rien, il décide D'ouvrir les fenêtres-Grand Mais il sent monter au-dedans Le goût lancinant des remords Et tout ça ne tient qu'à un simple coup du sort Il court dans la ville blafarde Où seul un perroquet bavarde Dans la douleur qui le poignarde Il va s'a**oir sur le quai Peut-être elle pa**era qui sait... Entre deux marins ivres morts La vie après tout n'est qu'un simple coup du sort Les gens diront que c'est un péché De vouloir tellement chercher Mon âme jumelle cachée Dans l'ombre où tout se dissimule J'ai couru vers le crépuscule Dois-je aussi courir vers l'aurore Pour la grâce d'un simple coup du sort... On était a**is sur un banc On regardait pa**er les gens Je revois son rire éclatant Dans l'ombre qui nous dissimule Là j'en arrive au crépuscule...