Framal - La moue des morts lyrics

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Framal - La moue des morts lyrics

[Couplet 1 : Mekra] C'est quand il y a danger qu'tu vois la vraie nature de l'Homme Ça fait la pute dehors, t'sais, ce n'est pas dur de s'pendre J'kiffe tout c'qui vient d'ailleurs, rappeur à plein temps Sachant qu'mon équipe s'élève très vite, on marche à l'instinct À tout moment, la balle peut surgir On survit, on surine, on subit les supplices Mais, bon, c'est l'mektoub qui nous l'dira Mecton, j'suis peut-être fou comme les bougs d'Irak On connaît pas nos voisins, on connaît pas nos potes Toujours dans l'vrai, dans l'droit chemin, on reconnaît pas nos torts À quoi ça sert d'monter, hein ? À baiser toutes ces petites putes qui sont a**ermentées J'ai vu la mort sur un lit d'hôpital, y'a plus d'pitié Poto, j'te fais mon speech sur un beat official Y'a plus d'ficha, on est à l'affiche Les fachos sont fâchés, on vivra [Couplet 2 : Nekfeu] Ici, survivre est un exploit, faut pas lâcher Leur modèle, c'est le travail à la chaîne, moi, j'suis pas un esclave Ils sont déjà malheureux, les jeunes, alors les vieux... On a le relais, je ne rejette pas le religieux, nan J'ai des yeux meilleurs, tout m'perturbe J'ai vu des jeunes voyous perdus devenir des mecs de ur' jnounés Loin de ces frayeurs, j'recouvre d'une couverture Ma deuxième mère qui dort sur le canapé après une dure journée Un jour, elle m'a dit : "je t'aime" et mes yeux scintillèrent J'me sens apaisé par sa voix pendant les cinq prières Pourtant, j'suis loin d'être un modèle de vertu, bordel de merde Dure vie moderne, faut qu'je modère la verdure Pendant qu'le Diable embrouille encore une âme, la mort arrive Muette comme une tombe, bruyante comme une arme [Pont : S-Crew] Pendant qu'le Diable embrouille encore une âme, la mort arrive Muette comme une tombe, bruyante comme une arme [Refrain : S-Crew] ×2 Pas encore atteint le quart de siècle alors laisse-moi rapper Avec l'intellect d'un car de CRS, l'âme brûlée Comme les feux rouges, les keufs commencent leur ronde T'entends qu'le moteur ronfle mais crois pas qu'le CLS dort [Couplet 3 : 2zer] On m'annonce ta mort au téléphone alors qu'j'étais dans le métro C'est pas comme si j'étais sé-po, peinard auprès de mes potes Mon cœur perd son tempo, le malheur du monde sur mes épaules J'me rappelle de tous nos jets-pro et de la belle époque Étant bébé, on se lavait dans la même ba**ine Mal dans ma peau, ta gentillesse était ma terre d'asile À quoi ça sert la vie ? A voir ses frères partir ? Mais on m'a dit Que Dieu cueille les plus belles fleurs qui prennent racine Parfois, j'ai l'impression de t'apercevoir dans la pénombre Quand ça ? Quand j'galère le soir Tu sais ici, on est tous tes frères Ta mort me pousse au bout de mes nerfs Tellement pleuré que la coupe est pleine T'aurais voulu que j'épouse mes rêves Donc j'écris des couplets, j'me force à faire des concerts Minute de silence, s'il vous plaît C'est pour mon zin décédé qu'on s'lève Tout l'monde disait qu'on se ressemblait Le même sang coulait dans nos veines On s'racontait nos cauchemars Maintenant t'apparais dans mes rêves [Couplet 4 : Framal] Un vrai repère le Rap, y'a trop de faux-amis Peu de perles rares, instinct de volatile Hors-la-loi, postiché comme le Corbeau Noir Même si la vie ne vaut rien, rien ne vaut la vie À toutes les heures, la mort peut te heurter Si eux, ils sont pas des hommes, c'est parce qu'ils ont peur d'l'être Y'a pas d'issues pour s'échapper Le sang versé ne sèche jamais Y'a des os, des larmes quand un proche va dans l'au-delà Ils sont là pour de l'or, c'qu'on aime, au fond, c'est l'âme C'est pas la peau de l'homme, révolté comme Mandela Entre parenthèses, toujours là quand ça part en guerre Mes tortionnaires se mettent torse-nu comme la race des Saiyen On attend son heure à part entière On était forcés d'être forcenés Forcément, fallait qu'ça brille tah les phares xénon Faudrait qu'j'pense à faire des mômes Il faut rendre fier les nôtres avant qu'on enterre mes côtes J'veux qu'ils écoutent mes derniers mots [Outro : S-Crew] ×4 Jette des billets en l'air Comme si tu pouvais te payer le Paradis