Forwards - Discours d'ouverture du Forwards Club lyrics

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Forwards - Discours d'ouverture du Forwards Club lyrics

Si vous êtes là aujourd'hui, c'est que vous êtes les fidèles, les vrais, qui nous suivent depuis le départ sur cette chouette aventure qu'est Forwards ! Avant de commencer, j'aimerais vous rappeler que tout ce que vous allez dire ici va d'abord transiter par San Francisco. Bref, grâce à votre matière, on va pouvoir écrire un article, enfin plutôt une timeline, la timeline du Club, d'ici mardi. On va pa**er 1 h 30 ensemble et vos tweets, vos photos, se retrouveront sur notre timeline pour pouvoir faire vivre l'événement minute par minute aux malheureux qui ne se sont pas levés un samedi matin, pas encore remis de leurs co*ktails du Baron. Vous l'aurez compris, l'événement d'aujourd'hui, c'est avant tout votre événement ! Ici ni estrade, ni barrières, ni frontières. Nous, on va surtout en profiter pour clarifier les choses, répondre aux questions du genre : C'est quoi votre stratégie ? Comment vous gagnez de l'argent ? Soutenez-vous Dieudonné ? Est-ce que JB est toujours aussi beau ? Et La GPA hein ? Juste avant de répondre à toutes ces questions, il nous semble important, déjà, de définir Forwards. L'édito Avec Forwards, on a réfléchi à comment créer du sens dans un environnement, le web, qui est souvent décrit, à tort, comme en étant dépourvu. Ce qui est génial avec Forwards, c'est qu'on rencontre plein de gens des vieux médias. C'est pas joyeux ! Je vous épargne donc leurs préjugés sur l'Internet… Au contraire, on croit au texte quand il faut ; on croit à l'image quand il faut ; on croit à la vidéo quand il faut… Éditorialement, on est la 4e de couverture de Libé. On ne s'en cache pas, c'est la seule page qu'on lit encore dans ce journal… Même si on est plus intéressés par le portrait du champion du monde de Fifa que par un énième portrait de Christophe de Margerie. Ce qui provoque chez nous l'envie de faire un portrait, car, oui, c'est une envie, de vous faire découvrir des personnalités, au sens premier du terme. Des icônes accessibles, des gens comme vous et moi, qui pensent et qui font, surtout. Notre « motto » pourrait presque être : « De l'humain, encore de l'humain, toujours de l'humain ! ». L'idée, c'est vraiment de partager nos découvertes et nos rencontres. C'est exactement ce que l'on essaie de faire pour les dossiers. Le prochain, sur NYC, en sera la parfaite illustration. Ce voyage nous a véritablement ouverts à beaucoup de choses qui nous ont bercés : l'art, le hip-hop, la littérature, l'entrepreneuriat… Le but de ces dossiers, c'est de challenger votre curiosité, de toujours vous faire découvrir des choses inspirantes, accessibles au plus grand nombre. On n'écrit pas pour une cible en particulier. Les gens qui nous suivent viennent de partout, autant socialement que géographiquement. Aussi, vous l'aurez remarqué, pas de récurrence, pas de course aux scoops, pas d'hystérie. On prend notre temps, on est posey. La stratégie... ou pas Cette patte, on essaye de la retrouver dans notre stratégie. D'autres font des crédits à la banque pour se payer des AdWords, écrivent sept articles par jour sur le prochain iPhone, rajoutent quatre mots-clés par phrase pour améliorer leur référencement, mettent des titres racoleurs, ce qui montre bien l'intelligence qu'ils prêtent à leurs publics. Notre business-model est le meilleur, puisqu'il n'existe pas. Nous mettons le temps et les moyens dont nous disposons pour créer le média que l'on aimerait lire, l'aventure qu'on veut vivre, et notre lectorat le sait, dans sa diversité. Ne pas avoir d'objectifs économiques nous permet de ne pas vivre rivés sur les an*lytics, à guetter quel portrait ou dossier a été le plus lu par exemple. Notre pari, c'est que, si vous aimez Forwards, que vous n'avez pas le sentiment d'y perdre votre temps, ni que l'on vous y impose quoi que ce soit, alors vous aurez envie de le partager avec vos amis, partenaires, collègues. Les trois quarts de nos visiteurs viennent des réseaux sociaux ; pourvu que ça dure. Ce que nous voulons, c'est permettre à la fois le temps long, que nos portraits soient tournés vers l'humain, donc indémodables, et supprimer les distances entre les lecteurs et les personnalités ou idées que nous leur présentons. C'est le média d'un nouveau monde, de ceux qui voient loin pour pouvoir avancer, et qui ne vivent pas en se regardant le nombril, même si on leur fait faire des selfies. Le Forwards' Club Avec le Club, on revient à l'essence de ce qu'est un média : quelque chose qui rapproche et inspire. On touche ici au rêve de démocratie qui vit en nous, celui d'un échange sympa entre citoyens de tous horizons et de toutes appartenances. Si notre micro-pa**if politique, nourri de voyages autant physiques que sociaux, nous a appris quelque chose, c'est que toute aventure est bonne à prendre, et que toute personne est bonne à rencontrer. Il y a quelqu'un qui nous a dit qu'il n'est de richesse que d'hommes . Le Club se veut donc un lieu de richesse et de convivialité, sans chichis ni faux-semblants. Donc, pas de stress, votre Klout ne nous intéresse pas, et encore moins votre compte en Suisse. En revanche, vos connaissances et vos idées nous excitent fortement. C'est un club de dealers d'idées, et vos matières grises sont donc chaudement invitées à s'exprimer. Le Club sera une aventure mensuelle toujours éphémère. À chaque édition, nous construirons ensemble un terrain commun pour nous enrichir de cette intelligence et de rencontres. Chacun peut s'inscrire et venir nous parler de ce qui l'inspire, dans un cadre libre. Notre avenir commun risque de se façonner d'une agglomération de contacts de moins en moins proches, accompagnée d'informations de moins en moins stables. Cet avenir, nous souhaitons l'interférer avec des savoirs impertinents et prospectifs, et des amis réels, humains. Après tout, nous n'avons pas la prétention de vous inspirer du haut de nos 71 ans cumulés. Donc keep swag. Et puis, on vous réunit et vous faites le travail, donc c'est cool. Mais commençons par notre tradition au Club, vous présenter un livre remarquable... et se déshabiller. Merci.