Les nichonnets de Ludivine ont pris naissance il y a 2 mois. On les voit mal, on les devine, elles les cache du bout des doigts. Rougissant si on les évoque, elle vous insulte copieusement car elle déteste qu'on se moque de son premier tourment. La pauvre doit résister seule aux quolibets des écoliers dont le plus fort, et fort en gueule est vachement intimidé par les nichonnets de la brune, qui, tout le monde le prévoit, auront dès la prochaine lune, prit un peu plus de poids. Faut dire que Ludivine est belle, et même l'âne le plus bâté reconnaît qu'un heure auprès d'elle vaut mieux qu'un an près du curé. Saisis par un excès de zèle, vous auriez vu les p'tits doudous, le jour qu'elle revint de Bruxelles avec ses deux petits choux. Finit le temps de la marelle, du chat perché, des p'tits soldats. Voilà qu'aujourd'hui la pucelle fait grossir les yeux des gars. Les discours ne sont plus les mêmes, et le premier joli coeur qui osera lui dire "Je t'aime" sans s'évanouir de peur. Les nichonnets de Ludivine ont changé la face du pays, agrémenté de deux collines dont on rêve chaque nuit. J'en connaît même un qui regrette de n'avoir pas 30 ans de moins, et qui ne survie que par cette chemise pleine de seins. Et la seule chose que je réclame à Dieu, qui ne croît plus en moi, fais que je feuje comme une flamme au moment d'aller vers toi. Et si ta sagesse divine est moins conne que ton clergé, fais que les seins de Ludivine soient un jour canonisés. Fais que les seins de Ludivine soient un jour canonisés. Lèche la gouillette, tire le gouillou. Vive la cougette et la saucisse au chou.